Et toujours l’étrange vote électronique
A l’issue du premier tour de la présidentielle, j’avais écrit que 67,2 % des villes où il y avait des machines à voter, avaient voté Macron. Ceci alors qu’il se passait l’inverse dans l’ensemble des communes au premier tour de l'élection présidentielle, avec Marine Le-Pen gagnante dans 20.036 communes, soit 57.12% et Emmanuel Macron, dans 11.861 communes, soit 33.81%. Il est bien évident que si le nombre de villes compte, la taille des villes compte encore plus et l’électorat de Macron est surtout urbain, tandis que celui de Le-Pen est plutôt rural. En reprenant, au second tour, la liste des 64 villes, où il y a des machines à voter, on s’aperçoit que neuf communes seulement n’ont pas voté Macron, c’est à dire que le pourcentage des machines qui vote Macron passe à 85,93 %, alors que le nombre de communes où l’on vote Le-Pen, au niveau national, reste supérieur à celui où l’on vote Macron. Et dans les communes électroniques, certains scores de Macron dépassent les 80 %. On s’aperçoit également que toutes les communes électroniques qui avaient voté Mélenchon au premier tour, ont voté Macron au second tour. Si on y ajoute ces photos qui tournent en boucle, captures d’écran de France-2, avec des totaux de voix qui fluctuent à la baisse pour Le-Pen, il y a de quoi se gratter la tête. Pour la télé, il paraît que ça tient du bug informatique. Pour les machines aussi, ça doit tenir du bug. Et on va dire que les bugs votent Macron. Comme de toute façon, même les intéressés ont l’air de royalement se fiche des incohérences et que tous ceux à qui on demande d’acter les yeux fermés, actent les yeux fermés. On va dire que l’on est dans une nouvelle démocratie, celle du bug informatique orienté.
Pierre Duriot
Porte-Parole du Rassemblement du Peuple Français
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