La libanisation commence à l’école
Macron va inaugurer, à Marseille, avec nos impôts, "un laboratoire" éducatif, qualifié pompeusement « d'école du futur » accordant plus de liberté aux directeurs, pour qu'ils puissent choisir l'équipe pédagogique, dans 50 d'établissements de quartiers « populaires », c’est à dire de culture exogène du sud. Pour "améliorer" l'offre éducative dans les quartiers "difficiles", créer ainsi des "postes à profil". Macron veut recruter des "professeurs volontaires motivés", qui vont "choisir ces quartiers et les projets pédagogiques qui vont avec" et plus de moyens et d'autonomie. Traduction, pour ceux qui ne comprendraient encore pas le langage énarchique : les directeurs auront plus de liberté pour embaucher des gens du quartiers, avec la culture du quartier, que l’on connaît et mettre en place un enseignement compatible avec les us et coutumes du quartier, que l’on connaît aussi. Les syndicats enseignants ont exprimé leur scepticisme, dénoncé une "casse" du statut de la fonction publique et un projet idéologique, estimant que Macron, jouait à l'apprenti sorcier. En résumé, il entame à l’école la partition du territoire national...
Pierre Duriot
Porte-Parole du Rassemblement du peuple Français.
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