De l’attentat à la gifle
L’épisode de la gifle est désastreux selon ses deux versions. Il s’agit soit d’une opération de communication, avec ce président qui va directement vers son agresseur et se laisse longuement attraper le bras, avant de sembler hésiter à recevoir le soufflet prévu. Ou alors, on est dans le réel et le service de protection est totalement à la rue. Dans les deux cas, le point commun est un amateurisme pitoyable, des acteurs improvisés, ou des professionnels concernés. Comme sont marquées par l’amateurisme, la gestion de la pandémie ou les sorties à l’étranger. A l’image d’un recrutement à la « Benala », dans lequel on voit des hommes issus de nulle part, ou des cercles d’amis improbables, occuper des postes les dépassant et des agences de communication sans grade gérer une pandémie, pour arriver à l’un des pires bilans du monde occidental. Historiquement, les présidents sont victimes d’attentats et les gamins mal élevés, de simples gifles. La dévalorisation impensable de la fonction, par ce président, entraîne la dévalorisation de tout le reste. Il serait grand temps de retrouver un président avec une stature et pour lui, un encadrement à la hauteur. Rigueur, mérite et exigence, doivent remplacer les troupes de bateleurs ineptes, le monde nous regarde et doit bien rire.
Pierre Duriot
Porte Parole du Rassemblement du Peuple Français.
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