Le spectre des accusations d’islamophobie refait surface.
A l’Institut d’Études Politiques ( IEP ) de Grenoble, un syndicat a accusé deux professeurs d’avoir tenu des propos islamophobes. Cela rappelle une même accusation qui a abouti à l’assassinat de Samuel Paty.
En effet, le jeudi 4 mars, des affiches ont été collées dans l’enceinte de Sciences Po à Grenoble où est écrit «Des fascistes dans nos amphis», «l’islamophobie tue» et nommant publiquement deux professeurs de l’établissement.
Une enquête pour «injure publique» et «dégradation» a été ouverte.
Mais d’où viennent ces accusations ? Elles remontent déjà à un groupe de travail en fin d’année dernière qui travaillait sur les discriminations. Puis un cours intitulé «Islam et musulmans dans la France contemporaine» n’a pas plu aux idéologistes. L’Union Syndicale, syndicat issu de la scission avec l’UNEF, Sciences Po Grenoble avait porté plainte le 27 février contre un des deux professeurs visés par les affichages. On pourrait croire que le syndicat prend comme alibi ce cours et en faisant monter la mayonnaise pour régler un différent avec l’un des professeurs.
Ainsi, la pression islamo-gauchiste se propage dans les universités, c’est un fait. Cette bien-pensance empêche la tenue de certains cours qui amènent à des débats, des questionnements, rien de plus normal. Le débat sur l’Islam devient tabou, mais quand on débat du christianisme, ça ne choque personne.
Non seulement, on peut reprocher l’attitude des syndicats gauchistes mais aussi des enseignants chercheurs qui mènent une cabale contre leurs collègues, soit par idéologie, soit par intérêt.
En tant qu’actuel étudiant en Licence d’Histoire, je soutiens les deux professeurs de l’IEP de Grenoble incriminés à tort car ils ont juste voulu débattre sur une notion «l’islamophobie ». Un professeur a juste refusé de mettre sur le même plan islamophobie et antisémitisme, cette idéologie qui est responsable de millions de morts. Cette simple observation a suffi pour qu’un syndicat appelle ses étudiants à dénoncer ce professeur pour racisme.
Ce n’est pas l’islamophobie qui tue mais les accusations d’islamophobie, cela s’est prouvé récemment.
La censure nous guette, voir pire, l’autocensure. Ne laissons pas les idéologies et les croyances l’emporter sur les sciences. La diversité d’idées est en danger, mise en danger par une certaine extrême gauche islamiste.
Où est passé l’esprit Charlie, l’esprit de la liberté d’expression ? Il est mort né. Ne laissons pas la dérive dangereuse se propager, ce serait abandonner notre avenir et notre liberté.
(Dimanche 14 mars 2021)
Valentin Logorio
Délégué National au Rassemblement du Peuple Français
Secrétaire général adjoint de l'UPF
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