Gestion suicidaire…
Lors de la crise des Gilets Jaunes, il n’y avait plus d’argent, pour rien. Le prix de gasoil et les prélèvements obligatoires atteignait des sommets et rinçaient la population. En pleine crise du Covid, l’État incompétent fait couler à flot un argent emprunté, pour financer le sanitaire, indemniser les entrepreneurs et entretenir le gouffre des prestations sociales et même, donner des arrêts de maladie. De qui se moque-t-on ? Il faut en revenir au vieil outil gaulliste de l’indépendance financière. Et puisque notre banque à tous est désormais européenne, il faut que celle-ci puisse prêter directement aux Etats, à taux zéro. Qu’elle puisse être utilisée pour financer des grands travaux, des infrastructures, de grandes orientations énergétiques, numériques ou de communication. L'Agence France Trésor a recouru aux "marchés financiers" : banques, fonds d'investissement, compagnies d'assurance, particuliers…et émis des bons du Trésor et des obligations, de la dette donc et ainsi hypothéqué des décennies de croissance. A une autre époque, le recours à « la planche à billet » aurait garanti un accès à des ressources locales. L’épisode Covid met en évidence l’urgence de rebâtir nos industries, de retrouver des marges régaliennes et de restaurer le “Made in France”.
Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français
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