Nous n’en ferons rien...
On a du mal à comprendre cette réticence des gouvernants à se faire vacciner les premiers. Le sémillant Gabriel Attal, explique qu’ils ne veulent pas donner l’impression de se servir. Comme si habituellement, se servir les premiers et grassement, leur importait. Comme si, fermer les restaurant et garder leur cantine ouverte, les gênait. Comme si nous avions l’habitude de Ministres chiches, regardants sur les deniers du contribuable. Comme si ces gens avaient l’habitude d’attendre sagement leur tour. D’où leur viendrait soudain cette surprenante humilité, alors que nous sommes habitués à la surenchère, quand ce n’est pas ouvertement, à de la provocation ? On est bien loin de De-Gaulle, blessé au combat, qui lors de la Grande-Guerre, allait au devant de ses hommes. On a la très nette impression d’une pseudo-élite, attendant comme le roi, de savoir si son goûteur, le peuple, va tomber raide ou survivre. Après quoi, il consentira à passer, lui-aussi, à la casserole. Pourtant le pouvoir sous-entend une forme d’exemplarité. Elle n’est jamais de mise, ces créateurs des lois étant souvent, toujours, les premiers à s’asseoir dessus. Sur ce coup là, le « Après vous, je vous en prie », sonne comme une invitation claire à la méfiance… merci, nous n’en ferons rien.
Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français
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