Ne touchez plus notre constitution !
Ce n’est pas en déstructurant encore un peu plus la Constitution de notre Vème République française façon bio, que nous parviendrons à régler les problèmes climatiques, s’ils en sont.
D’autant que dans son préambule déjà modifié il y est énoncé : « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004. »
Il apparait alors totalement stérile, voir même nuisible, de devoir, à 16 mois de la prochaine échéance présidentielle, procéder à une telle modification d’autant que celle-ci ne revêt nullement un caractère d’urgence ni même impératif.
De plus notre constitution laisse possible, à travers les droits définis pas la dite Charte, d’agir pour régler au mieux les dysfonctionnements repérés et ainsi préserver l’environnement précité.
Notons entre parenthèse, que ceux qui sont actuellement en charge de mettre en œuvre cette protection, ne le font que de façon parcellaire et selon leur bon vouloir, cf. néonicotinoïdes et autres doux traitements chimiques, entre autre !
Enfin l’article 89 relatif à la révision de notre constitution énonce :
« L'initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République sur proposition du Premier ministre et aux membres du Parlement.
Le projet ou la proposition de révision doit être examiné dans les conditions de délai fixées au troisième alinéa de l'article 42 et voté par les deux assemblées en termes identiques. La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum.
Toutefois, le projet de révision n'est pas présenté au référendum lorsque le Président de la République décide de le soumettre au Parlement convoqué en Congrès ; dans ce cas, le projet de révision n'est approuvé que s'il réunit la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés. Le bureau du Congrès est celui de l'Assemblée nationale.
Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu'il est porté atteinte à l'intégrité du territoire.
La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l'objet d'une révision. »
Ainsi donc pourrons-nous juger sur pièce, ceux qui défendront becs et ongles l’esprit de notre Vème République, de ceux qui seront prêts à la sacrifier sur l’autel de l’intérêt électoral, et pas que.
Nous connaitrons alors enfin ceux qui sont réellement du côté des intérêts de la France et des français.
En conclusion,
Il est dit : « qu’aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu'il est porté atteinte à l'intégrité du territoire. »
Avec cette révision, en serons-nous si sûrs que cela au final, tant cela ne fera que diviser un peu plus la Nation d'une part et d'autre part, nous soumettra encore plus aux exigences extérieures au pays, ce qui aura pour conséquence d’affaiblir cette intégrité fondamentale
Bavouzet Pierrick
Secrétaire général de Notre France
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