Extrait de l’interview d’Henri Guaino du 22 mai dernier dans Le Figaro Magazine. Toujours d’actualité 

« Il ne faut plus appliquer le principe de précaution?

Le principe de précaution, qui n’a pas été appliqué quand il aurait été sans doute encore possible de freiner l’arrivée du virus, ne saurait maintenant justifier que l’on ne revienne jamais à une vie normale. L’OMS annonce que le virus pourrait ne jamais disparaître, le secrétaire général de l’ONU déclare que le vaccin est la condition du retour à, je cite, «une vie quasi normale» et non pas «normale», on agite le spectre d’une deuxième vague, peut-être d’une troisième, qui justifierait un reconfinement. Donc, si l’on applique le principe du risque zéro, nous allons vivre longtemps dans un drôle de monde une vie qui n’en sera plus une. Jusqu’à quand ne se serrera-t-on plus la main et ne verra-t-on plus le visage de l’autre? Cela me rappelle ce milliardaire américain, Howard Hughes, qui s’est totalement enfermé pendant les dix dernières années de sa vie parce qu’il avait la phobie des microbes. Une vie de mort-vivant par crainte de mourir. C’est ça la vie qui ne sera plus comme avant? Dans ce cas, bienvenue au pays des zombies. Mais cette pauvre vie misérable vaut-elle la peine d’être vécue? »

Ancien Député LR 

Ancien Conseiller spécial du Président de la République française Nicolas Sarkozy 

Président d'honneur de Notre France 

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