Communiqué : Migrants : La politique de l'autruche
COMMUNIQUE DE PRESSE
de Jacques MYARD
Maire de Maisons-Laffitte
Membre Honoraire du Parlement
Président du Cercle Nation et République
Le 7 juillet 2017
A/S : Migrants : la politique de l’autruche
L’opération en cours à la porte de la Chapelle qui consiste à réduire un campement sauvage de migrants en les répartissant dans de multiples sites de la région parisienne peut se comprendre sur le plan de la santé publique, de l’hygiène et du traitement digne des êtres humains mais cette opération est porteuse de graves conséquences.
En effet, elle sera interprétée une nouvelle fois par les candidats à l’immigration comme étant un appel, puisque la France et les autres Etats européens les accueillent , contraints de mettre un terme aux campements sauvages ou à la jungle de Calais.
C’est exactement ce qu’il ne faut pas faire ; il est fort à parier que dans quelques semaines, voire quelques mois, un campement sauvage au même endroit se reconstituera.
C’est un processus sans fin qui s’auto-alimente par l’importance des candidats à l’émigration.
Une autre politique s’impose afin d’éviter des affrontements et la montée de la xénophobie préjudiciable à la paix civile.
Sauver des êtres en mer est une obligation mais les sauver pour les ramener au sud de l’Italie et dans toute l’Europe, c’est se faire complice des mouvements mafieux qui règnent en Libye avec la bénédiction d’un certain nombre d’ONG dont les motivations et les objectifs sont plus que douteuses.
Il est impératif que les sauvetages en mer ramènent ces candidats à l’émigration en Libye au besoin avec une intervention militaire pour forcer les autorités libyennes à cesser ce petit jeu, contrôler les frontières, éliminer les mouvements mafieux.
Cette politique du retour doit être clairement annoncée, urbi et orbi, seul moyen de mettre un terme à ce processus sans fin.
Quant à l’opération de démantèlement du camp porte de la Chapelle et l’envoi des migrants dans de multiples sites de la région parisienne, elle est le meilleur moyen pour qu’ils s’égarent dans la nature et ne puissent plus être contrôlés.
C’est donc une faute.
a seule solution eût été de les maintenir dans un camp de rétention, d’examiner rapidement leur situation et de les renvoyer systématiquement dans leur pays d’origine.
Cette décision est la seule responsable, même si nombre d’associations qui se prétendent défenseurs des migrants pousseront des cris d’orfraie.
Ces associations ne sont, en réalité, que des apprentis sorciers qui exploitent à des fins idéologiques la misère humaine, elles ne concourent pas à résoudre ce problème majeur dont la solution est un plan Marshall d’aide aux pays d’émigration pour stabiliser leurs populations.
Il est urgent de changer radicalement de politique au nom de la paix civile.
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