La République se dit forte, la République n’oublie rien pourtant.
Depuis 1848, aucun Président de la République n’a pu s’adresser aux élus de la Nation avant que le Président Nicolas Sarkozy le fasse hier. Le dernier à l’avoir fait était le Prince Président Louis Napoléon Bonaparte neveu de Napoléon 1er.
Louis Napoléon Bonaparte fût élu sous la 2em République. Une République issu de s journées de Juillet qui virent le renversement du Roi des français Louis Philippe.
Monsieur Thiers qui était encore jeune à l’époque disait du Prince Président que c’était un imbécile que l’assemblé mènera. Quatre ans après, la durée du mandat présidentiel non renouvelable de l’époque, l’Assemblée Nationale avait accepté, dans son immense majorité, que le Prince Président puisse se représenter de nouveau en 1852 mais hélas, sans dépasser la règle des 2/3 exigée. C’est donc le coup d’état du 02 Décembre 1852. C’est aussi la restauration du suffrage universel interdit par les républicains de l’époque et l’instauration de l’Empire approuvée massivement par les Français par référendum.
Depuis, l’Empire ayant souvent prit l’habitude de demander son opinion au peuple, la République tire de ce fait, sa hantise des référendums. C’est vrai quoi, pourquoi confier au peuple son destin alors qu’il y a des politiques qui se targuent de le faire pour lui! D’où cette expression qui fleurit régulièrement dans les médias : Bonapartiste.
Dès lors qu’un homme de courage et d’audace se mêle de gérer et de réformer un pays il est soupçonner de Bonapartisme.
Le général Charles de Gaulle y a eu droit, Jacques Chirac dans ses années de dupes (1986-88) et c’est au tour de Monsieur Nicolas Sarkozy de se faire soupçonner de Bonapartisme.
Comme si cela devrait être une honte. Le sujet de ce billet n’est pas de faire l’apologie de l’Empire. Ni du premier ni du second. Cependant, quelle serait la France sans l’existence de ces deux empires ?
Particulièrement le second qui a fait entrer la France dans la révolution industrielle. Nous lui devons le Paris moderne, toutes les gares et les lignes de chemin de fer, l’accès aux écoles pour les filles, les prémices de Sécurité sociale, les premiers Syndicats d’ouvriers et même les prémices des premières écoles gratuites de Victor Duruy repris par Jules Ferry. Tous historiens un peu sérieux vous dirons qu’en 21 ans de règne, la France du second Empire a fait plus que 75 ans de troisième République.
Une troisième République acquise en catimini et par défaut puisque l'héritier Henri V refusa la couronne. Acquise par un amendement discret tant les français étaient y compris dans l'Assemblé Nationale de l'époque et sont encore profondément monarchistes dans les cœurs et les âmes.
Il suffit pour s’en convaincre de les voir se pâmer d’aise devant une Princesse ou un Prince. Imaginez si ces Princes étaient de familles régnantes françaises. Qu’elles soient d’ailleurs Royaliste ou Impériale! La France est un vieux pays qui n’a eu que 130 ans de République. Presque rien par rapport au millénaire monarchiste. C’est d’ailleurs pourquoi elle refuse de juger son histoire à l’aune des 1500 ans d’histoire de France. Qu’elle refuse d’accorder plus de quatorze lignes à Napoléon III dans les manuels d’histoire de 4éme et plus. C’est la preuve de sa faiblesse finalement.
Donc, le Président Nicolas Sarkozy a commis, disent nos républicains de gauche, un déni de république ! Il a tendu la main, au-delà des années, au Prince Président. Impardonnable.
Et pourtant, quoi de plus naturel qu’un Président de la République s’exprimant devant les élus de la Nation ? Non, franchement, c’est pitoyable !
Il y a des choses bien plus urgentes à s’occuper messieurs les censeurs ! Comme de trouver un programme et avoir une vision d’avenir pour la France de demain. Le Président Nicolas Sarkozy est le seul qui a les facultés, l’énergie, la force et le courage politique pour réformer ce pays ! Un pays qui sait toujours réformé qu’à travers la violence des révolutions et les coups d’état.
Réformons-nous ! Sinon, nous allons mourir au moindre choc et nous n’avons aucun Général Charles de Gaulle pour nous redresser.
Même si je suis critique souvent envers son action et c’est normal pour un citoyen, je fais encore confiance à ce Président. Le reste n’est que balivernes et arguties ridicules pour enfumer le citoyen de gauche.
Gérard Brazon
Les commentaires récents