Guerre au Hamas : nous n'avons pas à nous excuser de vaincre !
Israël a fort heureusement rejeté aujourd'hui les offres de "trêve" faites par la France (tout comme le Hamas, d'ailleurs, ce qui semble avoir échappé aux médias français). En déclarant que "la priorité", est "la fin des hostilités et le retour de la trêve", la diplomatie française montre bien de quel côté elle se situe dans le conflit entre Israël et le Hamas. Il semble que le quai d'Orsay ait adopté le vocabulaire du Hamas, qualifiant de "trêve" la situation dans laquelle les Arabes bombardent nos villes et nos soldats s'abstiennent de riposter...
L'association France-Israël regrette que le président français ait qualifiée l'intervention israélienne de "disproportionnée" et ait "renvoyé dos-à-dos une nation démocratique agressée et un agresseur islamiste"... Michel Gurfinkiel, de son côté, explique cette attitude par l'influence des conseillers de Sarkozy et par celle de la communauté musulmane de France, dont le poids électoral est de plus en plus important. Et la communauté juive ? Elle se fait remarquer jusqu'à présent surtout par le silence et les balbutiements de ses dirigeants. Le CRIF a déploré les "victimes civiles" palestiniennes, et l'ex-grand rabbin de France, Joseph Sitruk, entonne quasiment le même refrain en affirmant que "nous ne sommes jamais heureux de voir le sang couler, fût-il celui de nos ennemis".
Certes, les Juifs ne boivent pas le sang de leurs ennemis, comme le font les islamistes (qui pratiquent toujours les sacrifices humains, comme le rappelle Laurent Murawiec dans son dernier livre, The Mind of Jihad). Mais cela ne veut pas dire que nous soyons tristes de voir leur sang couler ! Il semble que certains dirigeants juifs de France confondent notre Torah et le "Nouveau testament". L'immense majorité des Israéliens s'est réjouie en apprenant, à l'issue du shabbat de Hannoukah, que notre aviation avait enfin bombardé Gaza et qu'elle y avait fait beaucoup de victimes parmi nos ennemis. Nous n'avons pas à nous excuser de vaincre, et d'ailleurs cela ne nous rendra pas plus sympathiques aux yeux de nos ennemis ou des goyim en général, amis ou ennemis. Souhaitons que nos frères juifs de France retrouvent eux aussi l'esprit de Guevoura des Makkabim et manifestent avec fierté leur attachement à Israël et à son armée dans les rues de Paris.
Pierre Itshak Lurçat
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