La Cour suprême israélienne déboute les parents de Gilad Shalit !!!
NOUVELOBS.COM
La Cour suprême israélienne a rejeté un recours des parents du soldat Gilad Shalit détenu à Gaza, pour un maintien du blocus de la bande de Gaza.
Lors de son voyage à Jérusalem, Nicolas Sarkozy a reçu les parents du sergent de Tsahal enlevé par des activistes Palestiniens (Ap)
La Cour suprême israélienne a débouté les parents du sergent franco-israélien Gilad Shalit, enlevé par des Palestiniens, qui réclamaient le maintien du blocus de la bande de Gaza tant que la libération de leur fils n'aura pas été assurée, a-t-on appris mardi 24 juin de source judiciaire. Dans un arrêt pris à l'unanimité et diffusé par les médias, les trois magistrats de la haute juridiction ont estimé que tout en comprenant le désespoir de la famille du militaire, les tribunaux devaient limiter au maximum leur intervention dans la sphère politique. Le caporal Shalit, promu sergent depuis sa captivité, a été fait prisonnier le 25 juin 2006 par des activistes palestiniens qui s'étaient infiltrés par le biais de tunnels de la bande de Gaza voisine. Son cas devrait être évoqué lors du sommet israélo-égyptien prévu mardi en Égypte, qui vient de négocier une trêve de six mois entre l'État hébreu et les radicaux du Hamas au pouvoir à Gaza. Ce cessez-le-feu est entré en vigueur jeudi.
L'appel de Nicolas Sarkozy
La famille du sergent de Tsahal demandait à la Cour d'empêcher la mise en œuvre de tout accord visant à alléger le blocus israélien de Gaza tant que le jeune homme ne serait pas libéré ou qu'une garantie pour sa libération n'aurait pas été obtenue. Lundi, lors de sa visite d'État en Israël, le président français Nicolas Sarkozy a lancé un appel à la libération du sergent Gilad Shalit. "Je veux dénoncer de la façon la plus forte la captivité de notre compatriote Gilad Shalit", a déclaré le président français lors d'une réception offerte à la communauté française d'Israël dans un grand hôtel de Jérusalem. "Je puis vous dire que nous allons multiplier les initiatives pour obtenir sa libération", a ajouté le chef de l'État, qui avait reçu auparavant les parents du jeune homme. "Je veux lancer un nouvel appel aux ravisseurs : il faut libérer Gilad, il faut le laisser retrouver les siens, on ne construira pas la paix (au Proche-Orient) en détenant ainsi des otages."
L'appel de Nicolas Sarkozy
La famille du sergent de Tsahal demandait à la Cour d'empêcher la mise en œuvre de tout accord visant à alléger le blocus israélien de Gaza tant que le jeune homme ne serait pas libéré ou qu'une garantie pour sa libération n'aurait pas été obtenue. Lundi, lors de sa visite d'État en Israël, le président français Nicolas Sarkozy a lancé un appel à la libération du sergent Gilad Shalit. "Je veux dénoncer de la façon la plus forte la captivité de notre compatriote Gilad Shalit", a déclaré le président français lors d'une réception offerte à la communauté française d'Israël dans un grand hôtel de Jérusalem. "Je puis vous dire que nous allons multiplier les initiatives pour obtenir sa libération", a ajouté le chef de l'État, qui avait reçu auparavant les parents du jeune homme. "Je veux lancer un nouvel appel aux ravisseurs : il faut libérer Gilad, il faut le laisser retrouver les siens, on ne construira pas la paix (au Proche-Orient) en détenant ainsi des otages."
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