De notre envoyé spécial au Stade de France
Jérôme Alonzo, est-ce une dernière note triste pour vous ?
Ce qui est triste, c’est d’avoir été battu par une équipe moins bonne que nous. C’est un match qu’on doit gagner 3-0. Comme quoi la chance joue un rôle important au haut niveau. L’équipe la plus chanceuse a gagné.
Dans les buts lyonnais, il y a avait d’un côté Grégory Coupet, qui a annoncé son départ et vous, qui êtes en fin de contrat. C’était un peu un match de gala. Est-ce encore plus dur d’accepter la défaite à cause de ça ?
Perdre une finale, quelles que soient les circonstances, c’est très douloureux. On a le sentiment que Lyon nous a laissé le match à un moment. Mais on ne l’a pas pris. Contre une équipe comme Lyon, vous ne pouvez pas avoir trois, quatre ou cinq occasions sans les mettre au fond.
Est-ce qu’il y a de la colère ?
Oui. Moi, je ne suis pas bon perdant. Je suis très en colère. Et contre la terre entière. Je ne suis pas très original dans ces moments-là.
« C’est triste de finir comme ça »
Auriez-vous souhaité finir autrement pour Pauleta notamment ?
Bien sûr. On aurait voulu finir sur une victoire. Il y a pas mal d’anciens qui vont partir. C’est triste de finir comme ça, sur une déception, un déchirement.
Est-ce la moins bonne équipe qui a gagnée ?
C’est souvent la moins bonne équipe qui l’emporte en finale. J’en ai perdu une contre Auxerre qui avait été affligeant pendant tout le match. C’était un petit Lyon. C’est aussi ça la force des grandes équipes. En n’étant pas bon, ils gagnent des matchs. C’est encore ce qui s’est passé ce soir.
Votre match vous laisse-t-il des regrets ?
C’est un des meilleurs que j’ai vus cette année. On a bien sûr des regrets mais on ne va pas refaire la saison. Sur ce match, j’aurai vraiment préféré prendre 4-0. Nous aurions mérité de gagner facilement. Si on marque un but, c’est fini. Mais voilà, deux poteaux, des sauvetages sur la ligne…
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