Yves CENSI, Rapporteur spécial du budget de l'Education Nationale de l'Assemblée Nationale, s'inquiète de l'instrumentalisation politicienne faite par le Parti Socialiste de la problématique éducative de notre pays qui conduit à une réelle désinformation et rappelle que la réforme de notre système éducatif répond à la volonté d'en améliorer sa performance. - La loi de finances 2008 s’est attachée à mieux mobiliser les ressources existantes. Deux conséquences majeures et bénéfiques en découlent : • le taux d'encadrement des élèves reste stable • les revenus des professeurs qui, volontaires, effectuent des heures supplémentaires, augmentent. - Le redéploiement des effectifs enseignants tient compte des évolutions de la démographie scolaire. Dans le second degré, notre Pays compte 145 000 élèves de moins qu'il y a 3 ans et il devrait y en avoir 40 000 de moins à la rentrée prochaine. A l’inverse, dans le premier degré, la démographie est à la hausse et ce sont près de 800 emplois qui seront créés. |
- Il est vrai que la France est confrontée à un paradoxe: · Depuis 20 ans, le budget de l'Education Nationale a été multiplié par 2. · Le premier degré, qui totalise 200 000 élèves de moins qu'il y a 20 ans, a bénéficié de 12 000 enseignants de plus sur la même période. · La dépense moyenne par lycéen est supérieure de 22% à celle de tous les pays développés. Mais force est de constater que malgré l'augmentation des moyens financiers, les résultats sont en baisse et qu'un bachelier sur deux échoue au cours du premier cycle universitaire. De fait, Il est malhonnête de dire que l'école souffre d'un manque de moyens. Preuve est faite que le budget est globalement suffisant mais qu'il s'agit sûrement de mieux l'utiliser et ainsi permettre à tous les enfants de la France d'acquérir un savoir, un savoir être et un savoir faire , non pas seulement de qualité équivalente aux autres pays développés mais supérieure. Cet enjeu supérieur pour les français méritent donc bien mieux qu'une instrumentalisation politicienne, jeu malsain de certains socialistes irresponsables. C'est la volonté et l'ambition du Ministre de l'Education Nationale, Xavier DARCOS que de relever ce défi et nous devrions le relever. Yves CENSI Député UMP de l'Aveyron
|
Les commentaires récents