C’est un évènement qui est devenu incontournable dans l’agenda culturel français. Le festival du cinéma israélien a ouvert ses portes le 25 mars dernier à Paris, au MK2 Bibliothèque. Courts et longs métrages, documentaires, avant-premières ou tables rondes. Autant d’évènements qui se succèderont pendant les huit jours à venir, afin de faire découvrir au public français et européen cet art israélien en plein essor. |
Paris, la ville de la culture par excellence. Une réputation historique, qui a poussé, il y a huit ans, Charles Zrihen à créer un festival dédié au cinéma israélien, au sein même de la capitale française. Un moyen, selon lui, de promouvoir en dehors des frontières de l’Etat hébreu, le 7ème art israélien, actuellement en pleine expansion. "Paris est une ville incontournable pour permettre à une culture, assez méconnue, de se développer. En créant ce festival, je voulais encourager l’expansion du cinéma israélien, et lui permettre d’exploser au niveau international" précise le directeur de l’évènement. Et le résultat est au rendez-vous. Qu’ils soient professionnels ou touristes, tous se bousculent à l’entrée des salles. Chaque édition attire de plus en plus de spectateurs. De 1200 visiteurs en 2000, le chiffre s’est aujourd’hui multiplié par 10, et ce sont près de 10000 personnes qui sont attendues pour ce nouveau rendez-vous. "Le festival s’apparente à une sorte de plaque tournante pour les producteurs, cinéastes, acteurs et distributeurs de films israéliens" explique Charles Zrihen. Autant dire "mission accomplie". Cet évènement a su séduire les Parisiens, qui depuis, ne tarissent pas d’éloge sur le cinéma israélien. Ce qui permet à de nombreux films en provenance de l’Etat hébreu d’être désormais distribués en France, et de remporter un certain succès. "L’un des temps forts de ce festival, c’est que chaque film diffusé est présenté par l’un des participants, qu’il soit acteur, réalisateur ou scénariste. C’est ainsi l’occasion d’établir un dialogue, un débat, et de nouer des amitiés entre Paris et Tel-Aviv" ajoute Charles Zrihen, qui se plait à qualifier le cinéma de "pont entre les cultures". Ainsi, de ‘Beaufort’, le fameux film de Joseph Cedar sélectionné aux Oscars et récompensé par l’Ours d’argent du meilleur réalisateur au Festival de Berlin 2007, à ‘Les citronniers’ d’Eran Riklis, en passant par le long métrage d’Amos Gitaï, ‘Désengagement’ ou ‘Les secrets’ d’Avi Nesher, ce sont autant de projections qui donnent l’occasion au public français de découvrir les nouveautés cinématographiques de l’année. Mais pas uniquement. À l’occasion du soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël, les organisateurs du festival ont donc décidé de dresser une brève rétrospective des meilleurs films parus ces dernières années en Israël. Une manière de montrer à quel point le 7ème art israélien s’est développé, et est aujourd’hui reconnu par les professionnels du monde entier. Une reconnaissance due, en partie à ce festival. Soutenu par l’association ‘Isratim’ et les différents services culturels de l’ambassade d’Israël en France, de la Mairie de Paris ou du CNC (Centre National de la Cinématographie), c’est un véritable évènement culturel qui se déroule donc à Paris. Presque aussi attendu que le festival de cannes ou les Césars, c’est en tout cas une opportunité en or, pour les artistes israéliens, de mettre leur nom tout en haut de l’affiche… Du 25 mars au 1er avril Cinéma MK2 Bibliothèque – Paris Pour tous renseignements : www.isratim.co.il |
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