Ma citation du jour:
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Info Pierrefitte:
La traditionnelle messe de la fête chrétienne des Rameaux à l'église St Gervais St Protais de ma paroisse de Pierrefitte Sur Seine, ce matin. J'y étais !
J'ai notamment prié pour les 137 victimes russes de l'attentat de l'Etat islamique, à Moscou. Puis, pour tous les habitants de l'Etat d'Israël dont plus particulièrement les victimes du 7 octobre dernier.
Mes prières sont allées aussi en direction du: Président de la Sainte et de la Grande Russie: Vladimir Poutine. Du Premier ministre de l'Etat d'Israël: Benjamin Netanyahu. De l'Amiral Philippe de Gaulle qui nous a quitté cette semaine. De mon Président: Éric Zemmour. De ma candidate tête de liste aux élections européennes du 9 juin prochain: Marion Maréchal. Du futur Roi de France: Louis XX...
J'ai aussi prié pour tous les chrétiens persécutés dans le monde entier.
Je souhaite une très bonne fête de Pourim à toutes mes sœurs et à tous mes frères de la communauté juive.
Amitiés,
Jean-Pierre Renard
Ancien Conseiller municipal gaulliste de Pierrefitte Sur Seine
Délégué départemental de L'Alliance Royale pour la Seine Saint Denis
Le 18 mars : la Saint Cyrille de Jérusalem, docteur de l'Église (315 - ✝ 386)
Saint Cyrille naquit à Jérusalem ou aux environs. Il s'appliqua de bonne heure à l'étude de l'Écriture Sainte, et se la rendit si familière, que ses discours, même ceux qu'il n'écrivait pas, n'étaient qu'un tissu de passages des Livres inspirés. Il joignit à cette étude celle des saints Pères et même celle des auteurs profanes, où il trouvait de puissantes armes contre l'erreur et pour la défense de la vérité.
Cyrille reçut l'onction sacerdotale vers l'an 345, et dès lors il se dévoua tout entier, corps et âme, à la conversion des païens et à l'instruction des catéchumènes. On accourait à ses catéchismes, de Jérusalem et de toutes les villes voisines.
Il nous reste de lui vingt-trois instructions familières sur l'ensemble des vérités chrétiennes, le symbole de la foi et les sacrements. Ces instructions sont une de ses gloires les plus pures, car c'est un arsenal où l'apologiste chrétien trouve, même aujourd'hui, des armes puissantes et invincibles. Nous y voyons en particulier, que l'usage de faire le signe de la Croix était connu dès les premiers siècles:
« Ne rougissez pas, disait il, de la Croix de Jésus-Christ ; imprimez là sur votre front, afin que les démons, apercevant l'étendard du Roi, s'enfuient en tremblant. Faites ce signe, et quand vous mangez, et quand vous buvez, et quand vous êtes debout ou assis, quand vous vous couchez, quand vous vous levez et quand vous marchez; en un mot, faites le dans toutes vos actions. »
La gloire de Saint Cyrille est d'avoir été l'ami et le défenseur de Saint Athanase et du dogme chrétien contre les hérétiques. Trois fois exilé de Jérusalem, dont il était devenu évêque, trois fois rétabli sur son siège, il restera comme l'un des beaux modèles de la fermeté pastorale.
Plusieurs faits merveilleux favorisèrent son apostolat et l'aidèrent à convertir les païens. Un jour de l'an 351, une Croix immense apparut dans le ciel, s'étendant du Calvaire au mont des Oliviers; tous les habitants de Jérusalem la virent, et un grand nombre de païens crurent en Jésus-Christ.
Dix ans plus tard, Julien l'Apostat, voulant faire mentir la prophétie évangélique qui annonçait la destruction du Temple, entreprit de le rebâtir; mais Cyrille prédit les châtiments de Dieu ; il ne se firent pas attendre, car des tourbillons de flammes sortirent de terre et dévorèrent les ouvriers. Une multitude d'infidèles se convertirent.
Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Abbé Jaud.
Le 19 mars: la SAINT JOSEPH
Époux de la Très Sainte Vierge Marie
Saint Joseph descendait de la race royale de David. On croit généralement qu'en vue de la mission sublime que le Ciel lui destinait, il fut sanctifié avant sa naissance. Nul ne peut douter que Joseph ne fût préparé à son sublime ministère, quand la Providence, qui dirige tous les événements, unit son sort à celui de Marie.
L'Évangile est très sobre de détails sur saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots: "Il était juste." Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s'accordent à dire que saint Joseph tient le premier rang après Marie parmi tous les Saints!
Son père l'éleva, d'après la tradition, dans l'état modeste de charpentier; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d'années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la Volonté de Dieu lui confia la Très Sainte Vierge. Cette union, belle devant les anges, dit saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.
Dieu voulut que le mystère de l'Annonciation demeurât quelques temps caché à saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la virginité de la Mère et de la conception miraculeuse du Fils. L'avertissement d'un ange dissipa toutes ses craintes.
Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur? Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte! Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué.
Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie. Quel délicieux intérieur! Quelle sainte maison que cette modeste demeure! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif! Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.
Il est permis de croire, après saint François de Sales qui l'affirme, que saint Joseph est dès maintenant au Ciel en corps et en âme, avec Jésus et Marie. C'est à bon droit que saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l'Église universelle, et que son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de Jésus et de Marie.
On l'invoque aussi comme Patron de la bonne mort.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Source :
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jaud_Saints/calendrier/Vies_des_Saints/03-19.htm
⚜️Saint Patrick⚜️
Confesseur, évêque missionnaire en Irlande (m.461)
A 16 ans, Patrick, jeune gallois d'une famille chrétienne, est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande. Il y passe six ans puis s'enfuit et retrouve ses parents. Après un séjour en France où il est consacré évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l'évangéliser. Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue. Au Rock de Cashel , lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle: voilà la figure de la Sainte Trinité. Saint Patrick prêchant devant les rois (cathédrale de Carlow, vitrail de Franz Mayer)Les figures de triades étaient familières à la religion celtique: le trèfle deviendra la symbole de l'Irlande. On pense que la plupart des druides devinrent moines, adoptant la religion chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction. Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les monastères y sont très nombreux.
"Saint Patrick fut le premier Primat d'Irlande. Mais il fut surtout celui qui sut mettre dans l'âme irlandaise une tradition religieuse si profonde que chaque chrétien en Irlande peut à juste titre se dire l'héritier de saint Patrick. C'était un Irlandais authentique, c'était un chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l'union fraternelle et à la vérité." (discours au Corps diplomatique - Jean-Paul II - 29 septembre 1979)
- Les bâtiments du gouvernement irlandais sont illuminés en vert à l'occasion de la saint Patrick, le 17 mars 2021. Saint Patrick, un modèle toujours inspirant pour les Irlandais.
- La saint Patrick, fêtée le 17 mars, est le jour le plus important de l'année pour les irlandais du monde entier. Si officiellement l'Irlande n'a pas de fête nationale, la Saint Patrick en tient lieu. Vidéo: Qu'est-ce que la Saint-Patrick le 17 mars?
Mémoire de saint Patrice (Patrick), évêque. Né en Grande Bretagne, il fut capturé par des pirates irlandais. Ayant retrouvé sa liberté, il voulut entrer dans le clergé et retourna en Irlande, décidé à consacrer sa vie à l'évangélisation de l'île. Ordonné évêque, il s'employa avec adresse et succès à faire connaître le Christ, en s'adaptant aux conditions sociales et politiques du pays et il organisa solidement l'Église, jusqu'à sa mort à Dunum (Down), en 461.
«Je prie pour que, comme saint Patrick, nous apportions la foi à la vie et la vie à la foi, et que nous soyons des missionnaires de l'amour, du pardon, de la guérison, de la miséricorde et de la joie de Dieu partout où nous allons, aujourd'hui et toujours»
Mgr Eamon Martin, primat d’Irlande, le 17 mars 2021
IN MEMORIAM
Le 16 mars 1185, rappel à Dieu de Baudoin IV ,Roi de Jérusalem, à 24 ans.
Modèle de courage, d’intelligence et de dévouement, le roi lépreux remporte la plus belle des victoires des Croisades contre les musulmans lors de la bataille de Montgisard.
Il y a 49 ans Mgr Lefebvre faisait une déclaration historique !
SUMMORUM PONTIFICUM
Après plusieurs mois de tension entre Rome et Ecône, une visite apostolique, le 21 novembre 1974 Mgr Lefebvre fait la déclaration suivante :
Nous adhérons de tout cœur, de toute notre âme à la Rome catholique, gardienne de la foi catholique et des traditions nécessaires au maintien de cette foi, à la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité.
Nous refusons par contre et avons toujours refusé de suivre la Rome de tendance néo-moderniste et néo-protestante qui s’est manifestée clairement dans le concile Vatican II et après le concile dans toutes les réformes qui en sont issues.
Toutes ces réformes, en effet, ont contribué et contribuent encore à la démolition de l’Eglise, à la ruine du Sacerdoce, à l’anéantissement du Sacrifice et des Sacrements, à la disparition de la vie religieuse, à un enseignement naturaliste et teilhardien dans les Universités, les Séminaires, la catéchèse, enseignement issu du libéralisme et du protestantisme condamnés maintes fois par le magistère solennel de l’Église.
Aucune autorité, même la plus élevée dans la hiérarchie, ne peut nous contraindre à abandonner ou à diminuer notre foi catholique clairement exprimée et professée par le magistère de l’Eglise depuis dix-neuf siècles.
C’est pourquoi sans aucune rébellion, aucune amertume, aucun ressentiment nous poursuivons notre œuvre de formation sacerdotale sous l’étoile du magistère de toujours, persuadés que nous ne pouvons rendre un service plus grand à la Sainte Eglise Catholique, au Souverain Pontife et aux générations futures.
« S’il arrivait, dit saint Paul, que NOUS-MÊME ou un Ange venu du ciel vous enseigne autre chose que ce que je vous ai enseigné, qu’il soit anathème. » (Gal. 1, 8.)
N’est-ce pas ce que nous répète le Saint-Père aujourd’hui ? Et si une certaine contradiction se manifestait dans ses paroles et ses actes ainsi que dans les actes des dicastères, alors nous choisissons ce qui a toujours été enseigné et nous faisons la sourde oreille aux nouveautés destructrices de l’Église.
On ne peut modifier profondément la « lex orandi » sans modifier la « lex credendi ». A messe nouvelle correspond catéchisme nouveau, sacerdoce nouveau, séminaires nouveaux, universités nouvelles, Église charismatique, pentecôtiste, toutes choses opposées à l’orthodoxie et au magistère de toujours.
Cette Réforme étant issue du libéralisme, du modernisme, est tout entière empoisonnée ; elle sort de l’hérésie et aboutit à l’hérésie, même si tous ses actes ne sont pas formellement hérétiques. Il est donc impossible à tout catholique conscient et fidèle d’adopter cette Réforme et de s’y soumettre de quelque manière que ce soit.
La seule attitude de fidélité à l’Église et à la doctrine catholique, pour notre salut, est le refus catégorique d’acceptation de la Réforme.
C’est pourquoi nous nous en tenons fermement à tout ce qui a été cru et pratiqué dans la foi, les mœurs, le culte, l’enseignement du catéchisme, la formation du prêtre, l’institution de l’Eglise, par l’Eglise de toujours et codifié dans les livres parus avant l’influence moderniste du concile en attendant que la vraie lumière de la Tradition dissipe les ténèbres qui obscurcissent le ciel de la Rome éternelle.
Ce faisant, avec la grâce de Dieu, le secours de la Vierge Marie, de saint Joseph, de saint Pie X, nous sommes convaincus de demeurer fidèles à l’Eglise Catholique et Romaine, à tous les successeurs de Pierre, et d’être les « fideles dispensatores mysteriorum Domini Nostri Jesu Christi in Spiritu Sancto ». Amen.
Mgr Marcel Lefebvre
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