✝️🕯[L'adieu à un héros, Marcel Bouniol, vétéran de la 2e Division Blindée du Général Leclerc, combattant de Tunisie, Normandie, de la Bataille de Paris et du Nid d’aigle d’Hitler]🕯✝️
C'est avec une immense tristesse que nous apprenons la disparition ce lundi 25 octobre de Marcel Bouniol, décédé à 101 ans. Appelé durant la Bataille de France de mai-juin 1940, engagé dans les Forces françaises libres, il avait combattu lors de la campagne de Tunisie avant de rejoindre la 2e DB du Général Leclerc, débarquant en France en juillet 1944, combattant en Normandie, entrant à Paris le 25 août, avant d’arriver le 8 mai 1945 au Nid d’aigle d’Hitler à Berchtesgaden. Adieu, notre héros ⬇️⬇️
Né le 18 février 1920 à Lunel-Viel, Marcel est appelé lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en septembre 1939. Après la défaite de la France en juin 1940 et l’armistice, il est démobilisé. Comme des milliers d'autres Français, il est envoyé dans un chantier de jeunesse durant 6 mois, véritable institution paramilitaire française qui prône les valeurs de la Révolution nationale défendues par le gouvernement Pétain. Ce que Marcel estime être un embrigadement.
En 1941, à 21 ans, il rejoint l’armée de l’Afrique du nord en Algérie. Mais Marcel ne veut pas intégrer réellement l'armée pétainiste : il désire rejoindre les Forces françaises libres. Après avoir participé à la campagne de Tunisie, entre novembre 1942 et avril 1943, il rejoint les troupes françaises libres en Libye. De là, il est envoyé avec son régiment au Maroc, où sera créé la 2e division blindée (2e DB) du Général Leclerc.
C'est avec cette unité qu'il va dès lors combattre : il débarque fin juillet à Saint-Martin-de-Varreville, dans le secteur de débarquement d'Utah Beach. S'en suivent plusieurs mois de combat : libération de la Normandie, de la Sarthe, Bataille de Paris (Marcel entre à Paris le 25 août 1944), combats dans les Vosges, Libération de Strasbourg jusqu'à arriver le 8 mai 1945 au nid d’aigle d’Hitler, à Berchtesgaden.
Installé à Teyran, dans l'Hérault, Marcel restera très discret sur son engagement, étant malgré tout honoré par la mairie et les médias de sa ville. Celui qui a été officier de police pendant de nombreuses années ne se confiera qu'à de très rares occasions. Son parcours héroïque sera honoré une dernière fois en 2015, lorsque Marcel fut récipiendaire de la médaille de chevalier de la Légion d’honneur, au titre d'artilleur de 1re classe par décret particulier du Président de la République relatif au 70e anniversaire des débarquements et de la Libération.
Adieu Marcel. Et merci.
Source : Midilibre
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