Communiqué de presse de Julien Odoul:
Ce lundi 19 juillet, la commission des finances du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté s'est installée avec l'élection de son président et de son bureau. Traditionnellement, pour répondre à l'impératif de transparence, la présidence de la commission chargée d'examiner le budget de la collectivité revient à l'opposition. Partant du constat que le groupe Rassemblement National et celui de la droite et du centre ont le même poids démocratique dans l'hémicycle avec 18 élus chacun, Julien Odoul a demandé à Marie-Guite Dufay de prendre en compte cette égalité en organisant une co-présidence avec un élu LR et un élu RN ou une présidence tournante avec un changement à la tête de la commission à mi-mandat.
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Par sectarisme pavlovien, la présidente socialiste de la Région a balayé d'un revers de main cette requête fondamentalement juste et pleinement démocratique. En effet, la présidente sortante et reconduite mécaniquement avec seulement 14,7% des inscrits, a préféré écarter le RN du contrôle budgétaire en donnant la consigne à ses élus de voter pour le LR Gilles Platret. Cette parodie de démocratie est le résultat d'un accord piteux entre l'exécutif de gauche et le groupe de droite pour se répartir les postes dans les commissions thématiques.
Dans le cadre de ces tractations d'arrière salle, les élus de droite sont même allés jusqu'à voter pour le président communiste de la commission culture. La soumission ultime pour un plat de lentilles...
Début juillet lors de l’installation du Conseil régional, Marie-Guite Dufay la main sur le cœur promettait pourtant une nouvelle gouvernance de la collectivité, une présidence ouverte loin de « la vieille politique ». De toute évidence, les vertueuses intentions ont déjà fané et les vieilles habitudes indigestes reprennent leurs droits.
Quant à Gilles Platret, il dévoile au grand jour son positionnement de pacotille et perd la crédibilité de façade qu'il lui restait pour incarner l'opposition. Trahissant ses électeurs une nouvelle fois, le maire de Chalon-sur-Saône s'engage ouvertement sur la voie de la cogestion avec la gauche et l'extrême gauche.
Loin de ces pratiques répulsives, le groupe Rassemblement National incarnera au sein de l'assemblée régionale la seule et unique opposition à une caste moyenâgeuse et déconnectée du besoin de représentativité des Bourguignons et des Francs-Comtois.
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