Aveux de mensonge
Cette volonté soudaine de vouloir taxer mondialement les GAFAM est un premier aveu que pendant des décennies, tout a été fait pour leur permettre de frauder. Un second aveu qu’au niveau européen, tout a été construit sans harmonisation, afin que les pays d’une même zone monétaire puissent se tirer la bourre en étant le moins disant sur les taxes, jusqu’à devenir de quasi-paradis fiscaux, comme le Luxembourg, les Pays-Bas ou l’Irlande. Un troisième aveu que la situation est mal engagée pour ces gouvernants qui sentent que l’acceptation du système par les peuples ne passe plus. Et donc, les hommes qui ont organisé le système à leur avantage, proposent de le moraliser. Or, on ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. S’il est bien entendu que pour faire tourner des sociétés démocratiques, il faille un impôt qui finance des services publics et des fonctions régaliennes, il est encore plus important que cet impôt soit juste. Alors 15 % ou 20 %, là n’est pas la question. Encore faudrait-il que l’argent récolté serve aux bénéfices des populations concernées et pas, comme actuellement, à goinfrer des intérêts privés et financer notre suicide par une immigration inepte et massive. Oui, il faut taxer, mais il faut aussi changer ces politiciens qui ont menti.
Pierre Duriot
Porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
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