COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Notre France prend acte de la démission de Pierrick Bavouzet, son secrétaire général, dimanche 11 avril.
Il avait participé à la fondation de notre mouvement. Durant trois ans, il s’est dévoué à son développement sans ménager sa peine. Nous lui en sommes tous reconnaissants. Il décide aujourd’hui de partir. Il le fait à sa manière, avec le caractère entier que lui connaissent tous ceux qui ont travaillé avec lui.
Mais il le fait aussi en dénigrant ce qu’il a contribué à bâtir, au point de donner à penser que dès le départ, son engagement était fondé sur un malentendu. Il reproche, au fond, à Notre France de ne pas être une secte.
Mais Notre France a toujours eu pour vocation d’être un mouvement politique et non une secte. L’esprit sectaire, l’esprit d’exclusion n’a jamais été dans la nature de ce que nous avons entrepris.
Notre mouvement a vocation à aller vers les autres, à parler à tout le monde, même ceux qui dans le passé ne partageaient pas nos choix et nos idées et à les convaincre, en combattant des idées mais en respectant les personnes.
Notre référence au gaullisme exprime l’attachement à cette volonté de rassemblement qui a toujours inspiré le général De Gaulle. Aucun esprit de compromission, aucune forme de reniement dans cet effort pour réunir le plus grand nombre de Français sur un socle de valeurs mais la claire conscience qu’en ne s’adressant qu’à ceux qui sont d’emblée à cent pour cent d’accord avec soi, on ne fait pas un mouvement politique qui veut influer sur le sort de son pays mais un groupuscule cultivant sa pureté idéologique à coups d’excommunications.
De la politique pour sortir la France du désastre dans lequel elle s’enfonce, c’est ce que, nous, simples citoyens qui n’en tirons aucun autre profit que celui tiré du sentiment d’accomplir notre devoir envers le pays que nous aimons, essayons de faire.
Il est toujours triste de se séparer de ceux avec lesquels nous pensions nous battre pour la même cause, avec les mêmes motivations. il est plus triste encore de découvrir qu’au fond nous ne nous battions pas pour la même chose, que nous n’avions pas le même but . Mais c’est la vie. Elle est faite aussi de ce genre de déception.
Cela ne fait que renforcer notre volonté d’aller encore plus loin dans notre propre engagement et notre volonté de rassembler plus largement encore. Nous le devons aux 180 000 adhérents qui nous ont déjà rejoint et qui attendent de nous que nous fassions vivre une espérance.
Martial Sciolla
Président de Notre France
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