Quand est-ce qu’ils se défendent ?
Deux policiers de la brigade motorisée de Nancy ont été agressés et frappés, hier, lors d’une interpellation. Une fois de plus, pourrait-on dire. Histoire banale : moto de cross sans plaque, pas de casque, individu de quartier, mineur, de type « bip », qui se rebelle. Comme toujours, puisqu’il est bien ancré dans les esprits qu’un représentant de l’ordre qui fait son travail, s’apparente à des violences policières, que les peines encourues sont dérisoires et que l’État régalien est l’ennemi. Une bande de « jeunes » vient prêter main forte à son acolyte et nos policiers se retrouvent à terre, roués de coups et blessés. Sept des agresseurs sont arrêtés. Ces scénarios quotidiens relèvent de la légitime défense et doivent être traités comme tels, c’est à dire que les forces de l’ordre doivent être autorisées à tirer pour se défendre, comme cela se fait aux Etats-Unis. Elles ne le font pas au nom de la préservation de la « paix sociale ». Des policiers tabassés à terre étant désormais ce qui s’appelle la « paix sociale ». Et les peines prononcées doivent suivre. Sinon, vouloir à tout prix, préserver la paix sociale ne sera jamais que se mettre en position de perdre la guerre...
Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français
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