Quels liens avec le banditisme ou le djihadisme ?
L’interpellation, mardi, de douze personnes suspectées de se livrer à un vaste trafic d’armes, en Ile-de-France et dans le Grand Est, a permis de saisir plusieurs centaines d’armes et deux tonnes de munitions. Il s’agissait de la fourniture d’armes à des trafiquants de drogue dans une cité de Seine-Saint-Denis. Mais dans les suspects figureraient deux militaires et cela ne doit pas manquer d’interpeller sur les liens entre des soldats de l’armée française, issus de ces cités et le grand banditisme, mais aussi le djihadisme. Il va devenir important d’établir la réalité des réseaux, d’autant que la problématique d’installation de pratiques musulmanes radicales n’est pas nouvelle dans l’armée. En tout état de cause, que ce soit le banditisme ou l’islamisme, la présence de soldats montrerait que la nation apprend l’art de la guerre à ses ennemis. Au RPF, nous visons une gestion plus rigoureuse du recrutement, avec un examen minutieux du passé des « jeunes » qui postulent à l’incorporation et des expulsions de nos armées à la moindre incartade comportementale, ou revendication liée à la religion. Dans l’armée, comme dans ces cités, un audit devrait intervenir pour dresser un état des lieux des liens à des mouvances scélérates.
Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français
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