Message d’Henri Guaino en hommage à notre compagnon Gerard Maza, décédé dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 décembre.
« J’ai appris hier avec une infinie tristesse le décès de mon ami Gérard Maza, fauché par l’épidémie.
La plupart des lecteurs de cette page n’ont jamais entendu parler de lui. C’était, loin des regards, l’un de ces hommes bons qui aiment les gens et que les gens qui les connaissent ne peuvent s’empêcher d’aimer. Il était généreux, et fidèle en amitié. Je l’avais rencontré il y a bien des années dans une réunion des Républicains à Béziers. Il m’avait bouleversé par la sincérité de son engagement. Ils faisait partie de ces militants qui ne s’étaient jamais consolés de la disparition du mouvement gaulliste et populaire dont le RPR, à sa naissance, s’était voulu le continuateur. Il était de ces êtres rares auxquels la vie n’épargne aucune épreuve et qui donnent aux autres tout ce qu’ils leur reste de temps, d’énergie, de forces sans jamais rien demander en retour, n’en retirant pour seule joie que celle d’avoir fait ce qu’à leurs yeux ils devaient faire. C’est leur cœur qui les guide, comme il guidait Gérard dans tout ce qu’il accomplissait.
Il y a trois ans, il avait voulu participer à la fondation d’un nouveau mouvement politique -« Notre France »- pour pouvoir continuer d’espérer que tout ce en quoi il avait cru toute sa vie ne disparaîtrait pas. Une fois de plus il s’était dépensé sans compter.
Il part, tout à coup, en laissant un grand vide dans le cœur de tous ceux qui, durant ces trois ans, ont travaillé avec lui et étaient, à leur tour, devenus ses amis.
Ils ont peine à imaginer qu’il n’est plus là.
Il leur manque déjà.
Il me manque.
Adieu, Gérard, mon ami. »
Henri Guaino
Président d'honneur de Notre France
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