Sur un drôle d’air de rap
Les quatre policiers, placés en garde à vue dans l'affaire Zecler, parlent d'une interpellation légitime et assurent que leur seul objectif était de le faire ressortir pour verbalisation. Marchant dans la rue sans masque, le producteur se serait replié sur son local, pour se soustraire et aurait appelé à l’aide neuf personnes, qui se trouvaient au sous-sol du studio. Il s'agirait donc d'une « rébellion caractérisée ». Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers, indique les fonctionnaires « se sont aperçus que cet individu avait une sacoche, avec une odeur de stupéfiants très forte ». Cette sacoche contenant du cannabis a été retrouvée par les enquêteurs. Zecler aurait également " frappé les policiers". L'un est d'ailleurs blessé. Il est également "connu pour vol à main armée, association de malfaiteurs, a déjà fait de la prison et a des antécédents judiciaires". Tout reste à éclaircir donc. Mais que ce soient Luaka, Traoré, ou Zecler, les martyrs de couleurs ne sont jamais de grands garçons sages, ce qui rend les pleurs moins crédibles. Reste le rôle de la presse, prompte à jouer sur l’émotionnel et celui des politiques, qui en pareil cas, devraient attendre des résultats officiels et soutenir leurs fonctionnaires... Au RPF, nos responsables se garderaient bien de réactions précipitées en pareil cas. Comme porte parole, je me suis abstenu d'aller trop vite pour condamner les fonctionnaires. Laisser un peu de temps au temps ne nuit jamais.
Pierre Duriot
Le Porte Parole du Rassemblement du Peuple Français.
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