SÉLECTION DES MALADES EN ITALIE: J’ACCUSE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE NÉOLIBÉRALE DE MISE EN DANGER DE LA VIE D’AUTRUI.
EN Italie, le nombre de personnes infectées ne cessant d’augmenter, les réserves de ventilateurs pour aider à la respiration des malades deviennent insuffisants. Ce qui pourra amener les médecins à sélectionner le malade qui a le plus de chances de guérison.
Les professionnels de santé seront placés devant le terrible choix de qui doit vivre et qui doit mourir.
Bien évidemment, il ne s’agit pas de mettre en accusation les médecins. Ce choix va à l’encontre de leur vocation, du sens de leur engagement et de leurs valeurs.
En revanche, le premier devoir d’un État est de protéger ses ressortissants, de leur offrir tous les moyens de protection nécessaires.
A quoi assistons-nous depuis des années ? Sous prétexte de la sacro-sainte règle du respect du déficit à 3% du PIB, sous prétexte que l’Etat doit se comporter comme un « petit gestionnaire », nous avons mis à l’os notre système de santé, nos services publics, à tel point qu’aujourd’hui nous pouvons être mis en danger de mort.
J’accuse ce « nouveau monde » qui n’a pour seule loi que celle de la jungle, de mettre en danger la vie d’autrui.
L’heure n’est certainement pas aux querelles politiques, nous devons d’abord nous battre contre ce fléau. Mais la crise passée, je peux vous assurer que nous livrerons une bataille acharnée contre les partisans de cette doxa néolibérale meurtrière, à cette mondialisation qui nous conduit inexorablement à la fin de l’Occident!
Martial Sciolla
Président de Notre France
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