Le 3 janvier 1931 : mort du Maréchal Joseph Joffre (Paris).
Né en 1852 de parents vignerons, Joseph Joffre est polytechnicien (1869) et fait la guerre de 1870 en tant que sous-lieutenant du génie affecté à la défense d’un fort parisien.
Il effectue la plus grande partie de sa carrière dans les colonies, d’abord au Tonkin (1885 - 1888), puis au Soudan (1892 –1894) où il dirige la réalisation d’un chemin de fer. Il s’illustre aussi en prenant Tombouctou et en est récompensé par le grade de lieutenant-colonel (Février 1894). A Madagascar, sous les ordres de Galliéni (1901 –1903), il fortifie Diego Suarez.
Général de brigade en 1902, directeur du génie au ministère de la Guerre, divisionnaire (1905), il est nommé membre du Conseil supérieur de la guerre (1910). Il est choisi en 1911 pour les fonctions de chef d’État-major général : son passé de franc-maçon lui vaut d’être préféré pour ce poste au général Pau dont la tendance « cléricale » est notoire.
Vainqueur de la Marne avec Galliéni, il est cependant désigné comme responsable du tragique enlisement à Verdun et de l’échec de l’offensive de la Somme. Il est nommé Maréchal de France (25 décembre 1916) et remplacé par le général Nivelle.
Élu à l’Académie française le 14 février 1918, à l’unanimité des 23 votants.
Lire la belle biographie de Rémy Porte, "Joffre".
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