A Sainte-Hélène, tes pensées, Bonaparte, errent entre ton fils dont la captivité à Vienne est un déchirement pour toi, Marie-Louise que tu souhaites réhabiliter en tant que mère de ton héritier et ta chère Joséphine.
Montholon raconte tes délires dans les derniers jours :
« Je viens de voir ma bonne Joséphine, mais elle n’a pas voulu m’embrasser ; elle s’est envolée au moment où j’ai voulu la prendre dans mes bras. Elle était assise là ; il me semblait que je l’avais vue la veille, elle n’est pas changée, toujours la même, toujours tout dévouement pour moi ; elle m’a dit que nous allions nous revoir pour ne plus nous quitter. »
« Aucune femme ne m’a jamais aimé avec plus de dévotion, de passion et de tendresse, seule la mort peut rompre une union bâtie sur la compassion, l’amour et des sentiments vrais. » relates-tu au Maréchal Bertrand à Sainte-Hélène.
Au moment de mourir, ton visage se tourne vers le buste du roi de Rome et une larme coule sur ta joue et tu aurais prononcé : « France, armée, tête d’armée, Joséphine. » au moment de fermer tes lèvres à jamais.
« Vivre par Joséphine ! voilà l’histoire de ma vie ».
Napoléon à Joséphine 3 avril 1796
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