Droit de réponse
La Loi oblige tout journal à diffuser un droit de réponse à la demande d'une personne ayant été nommément citée. Ayant quelques doutes sur la parution de ce texte dans le Stains actu suite à l'article du 28 mars et au respect de la Loi par le Maire de Stains, le voici.
Diffamation : une information partielle
Dans le précédent numéro du Stains actu, un article affirmait que je poursuivais Azzédine Taïbi en diffamation parce qu’il avait dénoncé les propos racistes postés sur ma page Facebook. C’est faux ! Cet article est une manipulation de plus pour me faire passer pour un islamophobe et jeter l’opprobre sur un opposant trop gênant. En vérité, j’attaque le Maire parce que lors de la séance du Conseil municipal du 24 mai 2018, celui-ci a affirmé que j’avais personnellement tenu ces propos d’une incroyable violence : un mensonge lorsque l’on sait que je les ai rapidement condamnés et que si je les ai maintenus, c’était pour éviter que leurs auteurs ne passent à l’oubli et qu’ils en restent responsables. Si j’ai invoqué la liberté d’expression c’est que j’ai l’intime conviction que dans notre pays, toute liberté s’assortie d’une responsabilité. Nos armes ne sont pas les mêmes mais nous combattons tous le racisme. Mais pas le mensonge apparemment…
Quant au renvoi de l’affaire au 16 mai, l’article évoque ma soi-disant déstabilisation. Ce qu’il ne dit pas, c’est que dans le cadre de la procédure, son avocat a envoyé son dossier de réponse peu de temps avant l’audience, trop tard pour que mon avocat puisse se préparer mais aussi le Procureur de la République et le Tribunal qui ont soutenu ma demande. Ce reproche est un comble pour le Maire et son 1er adjoint qui ne se sont pas présentés à la 1ère convocation, obligeant à les convoquer une 2ème fois devant le tribunal.
Julien Mugerin
Conseiller municipal de Stains
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