Le 8 mars : Journée internationale des femmes.
Chaque année, le 08 mars, nous célébrons « la journée internationale des femmes ». Avons-nous besoin de cette journée pour honorer nos mères, sœurs, épouses et filles ? Non ! Ce droit divin ne se décrète pas. Cela doit être un acquis et non un sujet à caution.
Pour notre créateur, nous sommes tous égaux mais, pour certains, la femme n’est que l’outil de sa descendance. Sans droit, soumise, humiliée, violée, battue, coups la menant parfois à la mort. Elle est traitée comme un être de seconde zone et un jour, au grand désespoir de l’être suprême « l’Homme », elle revendique son droit à la vie. La femme devient révolutionnaire. Elle veut se soustraire à cette société qui l’aliène pour atteindre la liberté. Elle exige le droit de vote, de meilleures conditions de travail ainsi que l’égalité entre les hommes et les femmes.
C’est en 1917, suite à la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, que la date du 08 mars a été retenue définitivement. En 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier (même dans les pays où toute dignité a été retirée aux femmes). 1977, «la Journée internationale des femmes » est reconnue par les Nations Unies.
En France, il faut attendre 1982 (65 ans plus tard) qu’un gouvernement socialiste (Pierre Mauroy et Yvette Roudy) instaure officiellement, la célébration de la journée de la femme. Depuis, nos mères, sœurs, épouses et nos filles sont toujours à la conquête de leurs droits.
Quand pourrions nous sous soustraire de cette célébration ? Je pense que la réponse se trouve en chacun de nous et surtout, dans notre volonté d’inculquer à nos enfants (aux adultes aussi) que, le droit a vivre dans la dignité et le respect est un droit inaliénable aussi bien, pour les femmes que pour les hommes.
Dans l’attente d’une parfaite égalité entre femmes et hommes, je vous exprime ma profonde considération.
Kader BOUKENNAT
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