ALLOCUTION POUR LA CELEBRATION DU CENTENAIRE DE L'ARMISTICE DU 11 NOVEMBRE 1918
Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
« Vor Gott und der Geschichte est mein Gewissen rein : ich habe den Krieg nicht gewollt ».
« Devant Dieu et l’Histoire, ma conscience est pure, je n’ai pas voulu la guerre ».
Guillaume II Empereur d’Allemagne,
Roi de Prusse
Le Kaiser abdique le 9 novembre 1918 et se réfugie à Doorn aux Pays-Bas.
Guillaume II n’a-t-il pas voulu la guerre ?
La question mérite d’être posée et ce n’est pas en niant l’Histoire que l’on bâtit la Paix en Europe !
Les faits sont là :
En novembre 1913, le Baron Beyens, ministre de Belgique à Berlin, rapporte à notre Ambassadeur Jules Cambon un échange entre Albert 1er, Roi des Belges, en visite à Postdam, qu’il a eu avec Guillaume II.
« Une guerre avec la France, dit le Kaiser, est inévitable et prochaine ».
Il décrit une France belliqueuse et revancharde.
Albert 1er proteste et défend la France mais le Kaiser persiste et affirme qu’il ne doute pas de la supériorité écrasante de la Reichwehr, l’armée allemande.
Le 28 juin 1914 l’archiduc héritier d’Autriche-Hongrie est assassiné à Sarajevo en Bosnie par Prinzip, un nationaliste serbe.
Vienne envoie à la Serbie un ultimatum comminatoire dont les termes ont été choisis à dessein pour être inacceptables en accord avec Berlin.
Le 28 juillet 1914 l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie.
La Russie mobilise le 1er août.
Le 1er août au soir à 19 h l’Allemagne déclare la guerre à la Russie et le 3 août à 18 h 15 à la France.
La veille, le 2 août, l’Angleterre promet à la France qu’elle ne tolérerait pas une action allemande contre les côtes françaises.
Le 4 août, l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne à la suite de la violation de la neutralité belge.
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Tout s’est enclenché comme à la parade dans le jeu des alliances conclues en temps de paix, ce qui n’était pas le jeu normal des relations internationales auparavant.
C’est la Duplice entre l’Allemagne et l’Autriche en 1879 puis la Triplice en 1882 entre l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie.
C’est en 1893 l’accord militaire secret entre la France et la Russie.
C’est à un moindre degré, l’entente cordiale avec l’Angleterre en 1904.
Le chancelier allemand Bethmann-Hollweg a présenté le danger des alliances lors de la crise de Sarajevo.
Il écrit le 21 juillet 1914 :
« Affaire à régler exclusivement entre l’Autriche-Hongrie et la Serbie .
Toute intervention d’une autre puissance, vu les alliances, entraînerait des conséquences incalculables."
Les hommes, les gouvernements ont-ils été dépassés par le mécanisme des alliances qui les a précipités dans un « commun désastre » selon le mot fameux de Lucain dans la Pharsale ?
- Jamais guerre ne fut plus totale.
73 millions d’hommes furent mobilisés.
8 pour la France, 13 pour l’Allemagne, 9 pour le Royaume-Uni.
- Jamais guerre « fraîche et joyeuse » pour revenir à Noël ne fut aussi longue, 1562 jours de guerre dans des conditions éprouvantes.
- Jamais guerre n’a fait appel à tant d’abnégation, de courage, de sacrifices.
« La haine du monde est dans l’air » écrit Emile Verhaeren.
Les fleuves et rivières paisibles et nonchalantes deviennent porteuses de terribles batailles et roulent le sang des hommes :
- la Marne
- la Sambre
- la Somme
- L’Ailette
- la Piave
Les villes détruites ne sont plus que les ombres de leur glorieux passé :
- Charleroi
- Reims
- Arras
- Montdidier
Verdun, Verdun le verrou ancestral, multiséculaire qui barre la route des invasions et porte à jamais le nom de la forteresse inexpugnable.
Le Kaiser ne doutait pas de la supériorité de l’armée allemande qui devait l’emporter sans coup férir, confiant dans sa doctrine militaire, l’offensive.
« L’offensive, écrit Erich Ludendorff, est la forme la plus puissante du combat ; elle seule apporte la décision. L’offensive est le symbole de la supériorité sur l’ennemi. »
L’offensive allemande, c’est le plan Schieffen qui viole la neutralité belge pour, d’un mouvement tournant, prendre les forces françaises à revers et foncer sur Paris.
Mais comme l’avoua après la guerre Ludendorff :
« On nous avait tout appris à l’école de guerre sauf une chose, qu’une armée en retraite épuisée par des nuits et jours de marche puisse se ressaisir et reprendre le combat à la victoire ».
Ce fut la Marne avec Joseph Joffre.
Mais alors commença la guerre d’usure des tranchées avec le foisonnement des obus, les moulins des mitrailleuses, la traîtrise des mines pour des assauts pour gagner quelques mètres après des offensives meurtrières.
Pétain rappelle alors ce qu’il enseigna à l’école de guerre , « le feu tue ». Il organise en conséquence les défenses et relève les divisions par roulement.
« Nous aurions quitté les salles de cours, les bancs de l‘école... et les brèves semaines d’instruction nous avaient fondu en un grand corps brûlant d’enthousiasme (...)
Nous atteignons le village d’Orainville où le 73ème fusilliers avait ses quartiers, où il y avait un château isolé dans le Parc.
Un obus avait crevé contre le portail du château (...) Au point d’impact un plaisantin avait écrit : « Au rendez-vous des obus. ».
La rue était rougie de grandes flaques de sang ; des casques et des ceinturons criblés d’éclats étaient dispersés alentour.
C’était notre premier jour de guerre, une expérience décisive qui a douché l’enthousiasme belliqueux de certains »
Ernst Jünger – Orages d’acier /Stahlgewittern.
« Douilles éclatantes des obus de 75, carillonnez pieusement ».
Mais la beauté des vers de Guillaume Apollinaire ne peut tronquer la réalité de ce déluge de feu.
« Ca, c’est des 150 fumants, c’est même des 210, bec de veau(...)
On a vu un obus éclater sur le sol (...)
On dirait à travers la glèbe fendue le crachement effroyable d’un volcan (...)
Un bruit diabolique nous entoure.
On a l’impression inouïe d’un accroissement continu, d’une multiplication incessante de la fureur universelle.
Une tempête de battements rauques et sourds, de clameurs furibondes, de cris perçants de bête s’acharne sur la terre toute couverte de loques de fumée, et nous sommes enterrés jusqu’au cou, et que le vent des obus semble pousser et faire tanguer.
- dis donc, braille Barque, je me suis laissé dire qu’ils n’ont plus de munitions
- oh là là ! on la connaît celle-là, ça et les aut s bobards que les journaux nous balancent par s’inguées »
Henri Barbusse – Le Feu
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Malgré les mines, les mitrailleuses, les obus de tout calibre qui font valser la mort,
Ils ont tenu !
Malgré les tôtos à croix de fer,
« Les piqûres des poux me brûlent aux bras, partout, de me gratter je suis en sang » .
François Bernouard
Ils ont tenu !
Malgré des conditions sanitaires déplorables où les gaspards attaquent les cadavres et s’infiltrent la nuit dans les casemates tourmentant le sommeil des poilus toujours en éveil.
Ils ont tenu !
Ils ont tenu, mobilisant leurs fidèles compagnons :
. 1,5 million de chevaux sont réquisitionnés comme les hommes dès le début de la guerre. Ils payent un très lourd tribut, 800 000 chevaux sont tués au combat.
« Je n’avais encore jamais entendu crier des chevaux et je puis à peine le croire. C’est toute la détresse du monde ».
Erich Maria Remarque – Im Westen nichts neues
- les chiens sont enrôlés par milliers dans le « service des chiens de guerre »
pour être des sentinelles, des estafettes, des ambulanciers , pour retrouver les blessés ou des mascottes, attachés aux hommes à la vie, à la mort.
- 30 000 pigeons ont fait la guerre dans l’armée française, 20 000 furent tués au combat.
« Vaillant » matricule 78715 envoyé par le commandant Raynal du Fort de Vaux réussit à passer les lignes porteur du message : « Tenons toujours, mais subissons une attaque très dangereuse par le gaz et la fumée. Il y a urgence à nous dégager. Faites-nous donner de suite communication optique par Souville qui ne répond pas à nos appels. C’est mon dernier pigeon. ».
Vaillant arrivé mourant au Colombier de Verdun, fut décoré et cité à l’ordre de la Nation.
Ils ont tenu
Paysans ou fonctionnaires
Ouvriers ou ingénieurs
Roturiers ou aristocrates
Musulmans ou juifs
Libres penseurs ou curés
Soldats du rang ou officier
Ils ont tenu
Ils ont grogné, râlé, rouspété, quelques-uns ont refusé le combat.
Mais dans leur très grande majorité
Ils ont tenu
« Ce que nous défendons, ce n’est pas notre esprit mais le sol où nos beaux oiseaux ont fait patrie, Ce qui nous défendons du blaireau, du putois saxon, prussien... c’est le champ, c’est le sol, c’est le fonds, c’est le nid »
Paul Fort
Ils ont tenu
Avec le soutien des femmes
« Rolande est en usine et va dans les fumées,
Ployant le dos, l’air sombre et les lèvres fermées
Malgré l’enfant qui bouge en son sein valeureux,
Rolande près des fours souffle sur les grands feux
Et la masse de fer, dilatée en tempête
Se roule et frappe au mur où s’écrase sa tête. »
Jean Rateau-Landeville
100 000 Françaises sont engagées dans le service de santé militaire
10 000 religieuses soignent sans répit
1400 hôpitaux sont dirigés par des femmes.
Elles tournent 2500 obus chaque jour.
« Si les femmes, dit Joffre, qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes, les alliés perdraient la guerre ».
Elles écrivent, marraines de guerre, à des dizaines de milliers de filleuls, soldats au front dont les familles sont au nord en France occupée.
Elles leur apportent la douceur féminine dans leurs lettres pleines de compassion.
On ne saurait oublier une très grande figure, Louise de Bettignies, qui, dans le nord de la France occupée, renseigne les alliés ; condamnée à mort en 1915 par l’occupant, sa peine est commuée en prison à perpétuité et internée en Prusse à Sieburg, après l’intervention du Pape.
« Il a fallu la Grande Guerre pour que l’Humanité prenne conscience de sa moitié » titre la Vie féminine.
Mais la République d’alors, ingrate, leur refuse le droit de vote, ce ne fut pas à son honneur ; beaucoup de ces jeunes femmes, fiancées, le resteront à jamais.
« Blé vert qui n’aura pas d’épi, sont les jeunes filles qui ne seront pas épousées » Jeanne Perdrière-Vaissière
Ils ont tenu
Commandés par des officiers à la tête de leurs troupes : un quart des officiers est tombé au champ d’honneur.
Ils ont tenu
Jusqu’au sacrifice suprême.
Près de 1,4 million de jeunes Français a péri dont 367 Mansonniens.
Les forces des colonies ont, elles aussi, payé un lourd tribut.
35 000 Algériens sur 175 000 mobilisés
12 000 Marocains sur 40 000
21 000 Tunisiens sur 80 000
25 000 Sénégalais et assimilés sur 180 000 mobilisés.
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Dame Nature se revêt de croix blanches, témoins vigilants, dans des nécropoles nationales éternelles.
Dame Nature garde aussi à jamais les blessures profondes des combats acharnés,
. Là à Verdun, le sol gondole en montagnes russes,
. Ici à Boiselle dans la Somme, 35 tonnes d’explosifs ont légué aux générations futures un cratère de 100 m de diamètre et de 30 m de profondeur
Dame Nature veille pour toujours sur les ombres des villages détruits à Montfaucon d’Argonne, à Fey en Haye, à Bezonvaux.
Les poilus ont tout enduré, la boue, la neige et le froid sous les tirs des mitrailleuses, les gaz, les mines et les obus.
Les poilus ont donné leur jeunesse à la mère patrie, pour notre liberté, pour que la France soit une Nation libre.
Leur sacrifice nous oblige.
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Réécrire l’Histoire à l’aune d’aujourd’hui où l’ennemi d’hier est devenu un partenaire, un allié,
c’est mentir à l’Histoire tragique du XXème siècle,
c’est se mentir à soi-même,
c’est insulter la mémoire de nos pères qui ont fait leur devoir, conscients des dangers terribles que la patrie devait alors affronter face à l’impérialisme du Reich allemand.
14-18 est une victoire militaire française remportée par nos soldats avec nos alliés.
Le nier est un déni de justice au regard de l’Histoire,
Le nier c’est acter leur deuxième mort, la pire, l’oubli !
Le 20 novembre 1917, Clemenceau est investi à la chambre des députés comme Président du Conseil.
« Nous nous présentons devant vous dans l’unique pensée d’une guerre intégrale. Il faut abdiquer tout ce qui n’est pas la patrie. »
Mais l’ennemi n’est pas encore vaincu.
Le 21 mars 1918, Ludendorff avec un esprit offensif fait tonner 6500 canons sur l’armée anglaise de Gough, elle recule de 43 Km ; l’heure est grave.
Le 26 mars à Doullens, Foch est chargé de coordonner l’action des armées alliées en France.
Le 9 avril, Lloyd George accepte de nommer Foch commandant en chef des armées alliées en France.
Le 2 mai, Orlando lui confie le front italien.
Le 8 août, Ludendorff échoue dans son attaque et déclare : « c’est le jour de deuil de l’armée allemande. »
Le 4 octobre, le gouvernement allemand s’adresse au Président Wilson :
« Le gouvernement allemand prie le Président des Etats-Unis de prendre en main le rétablissement de la paix, de donner avis de cette demande à tous les Etats belligérants et de les inviter à désigner des plénipotentiaires à l’effet d’engager des négociations. »
Le 14 octobre, Wilson répond en exigeant que le peuple allemand se débarrasse de l’Empereur, de la monarchie et du pouvoir militaire.
Le 27 octobre 1918, Ludendorff est renvoyé par l’Empereur Guillaume.
Le 4 novembre, le drapeau rouge est hissé sur les navires de la 3ème escadre à Kiel.
Le 9 novembre, le Kaiser abdique.
Le 10, il quitte Spa et se réfugie à Doorn aux Pays-Bas.
La République allemande est proclamée sur le grand escalier du Reichtag.
Dans la nuit du 6 au 7 novembre, Foch fait connaître aux Allemands le lieu où ils pourront franchir les lignes françaises.
Le 7 novembre à 21 h 30, à Lacapelle, les plénipotentiaires allemands sont reçus par le commandant Bourbon-Busset.
La délégation allemande conduite par :
- Matthias Erzberger, secrétaire d’Etat du nouveau gouvernement
accompagné
. du Comte Alfred Von Oberndorff des Affaires étrangères
. du Général Dethof Von Winterfeld
. du Capitaine de vaisseau Ernst Vanselov
monte alors – signe de l’Histoire – dans le train de Napoléon III pour Rethondes.
Après de nombreux échanges d’un ton glacial et quelques atermoiements, Erzberger reçoit un télégramme de Spa le 10 novembre :
« L’armée exige à tout prix l’armistice » signé du Chancelier.
L’Armistice est signé à 5 h 15 , par
- Ferdinand Foch, Commandant suprême des forces alliées
- Rosslyn Wemyss, Amiral britannique
- George Hope, Contre-Amiral, adjoint au First Sea Lord
- Maxime Weygand, Chef d’Etat-major de Foch
et les plénipotentiaires allemands.
L’Armistice est effectif à 11 h.
CESSEZ -LE -FEU. (un clairon sonne le cessez le feu)
A 16 heures, Clemenceau est acclamé à la Chambre des députés.
« J’envoie le salut à la France unie et indivisible à l’Alsace et la Lorraine retrouvées ».
Depuis, les députés d’Alsace et de la Lorraine siègent toujours dans les premiers rangs au bas de l’Hémicycle à l’Assemblée nationale.
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* *
Ce cataclysme a remis en cause la suprématie civilisationnelle de l’Europe.
« Nous autres civilisations savons que nous sommes mortelles »
Paul Valery
Il a provoqué des bouleversements géostratégiques qui ont tourmenté le XXème siècle pour son malheur.
. La révolution bolchévique a plongé le peuple russe dans la période la plus sombre de son Histoire avec des dizaines de millions de victimes.
. l’Amérique, fille de l’Europe, l’a supplantée dans la marche du monde succombant parfois à l’hubris, à la démesure.
Ce cataclysme s’éloigne dans le nuit des temps de l’Humanité mais il ne peut être oublié.
. Il porte à jamais des enseignements que chaque génération se doit de garder en mémoire et de méditer.
. C’est avec regret et émotion que nous nous devons de nous incliner devant les sacrifices de nos aïeux pour la défense de la patrie
. Le patriotisme n’est pas d’un autre temps, il n’est pas ringard, il constitue le fondement même de la cohésion nationale, de sa solidité.
Aujourd’hui comme hier, il exprime notre volonté d’un destin commun, force d’avenir.
Le colonel Arnaud Beltrame, brillant officier, s’inscrit dans cette grande lignée d’hommes et de femmes qui vont au bout de leurs convictions, de leur engagement jusqu’au sacrifice suprême, une certaine idée de la France chevillée au cœur.
Mais cent ans après ce cataclysme, une question nous taraude toujours, l’Histoire est-elle faite par la seule volonté des Hommes en pleine maîtrise de leur raison ou est-elle le fruit de forces, de mécanismes qui les dépassent et les mènent inéluctablement à l’affrontement ?
Ce qui s’est passé en juin et juillet 1914 demeure à jamais un sujet de géostratégie.
Nous vivons dans un village planétaire où règne l’immédiateté des événements qui peuvent s’enchaîner de manière incontrôlée et conduire à l’inéluctable.
Gardons-nous de nous laisser entraîner dans des conflits qui ne sont pas les nôtres par le simple jeu des Alliances
Gardons à l’esprit la leçon de Virgile : « jamais de confiance dans l’alliance avec un puissant ».
Gardons la maîtrise de nos décisions et donnons à nos forces armées les moyens pour garantir l’indépendance de la Nation, fondement existentiel de notre liberté.
14-18, ces quatre chiffres avec leur cortège d’épreuves terribles, de sacrifices qui ont forcé la Victoire,
Ces quatre chiffres sonneront toujours dans nos cœurs et dans notre esprit comme un avertissement,
comme un appel à la vigilance,
comme une exhortation,
pour ne jamais baisser notre garde !
Vive nos Alliés
Vive les Nations d’Europe réconciliées
Honneur à nos pères tombés pour la patrie.
Vive la République
Vive la France !
Je tiens à remercier tous les enfants des écoles et des collèges qui ont lu des lettres des poilus et sont venus très nombreux avec leurs parents et leurs professeurs à cette célébration en dépit de la pluie, montrant ainsi leur volonté de faire vivre notre histoire .
Très cordialement
Jacques Myard
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