Communiqué : Macron-Jupiter annonce la fin de la démocratie parlementaire !
COMMUNIQUE DE PRESSE
de Jacques MYARD
Maire de Maisons-Laffitte
Membre Honoraire du Parlement
Président du Cercle Nation et République
le 3 juillet 2017
A/S Macron- Jupiter annonce la fin de la démocratie parlementaire !
Le discours du Président de la République Emmanuel Macron au Congrès de Versailles est un chef-d’œuvre d’hypocrisie noyé dans un pathos à peine croyable.
Sous prétexte de vouloir réformer la vie politique française et les méthodes de la démocratie, E. Macron annonce, en réalité, la fin de la démocratie parlementaire avec des mesures démagogiques dignes des comptoirs du café du commerce.
-En premier lieu, il veut réduire d’un tiers le nombre des députés. Beaucoup vont applaudir, croyant que la réduction de ces prétendus privilégiés de parlementaires est une bonne chose.
Cette mesure signifie pourtant que chaque député sera l’élu d’une circonscription de 300 000 habitants minimum, ce qui le transformera en député hors sol, incapable d’appréhender la réalité de son territoire en raison de son importance.
Dans le même temps, E.Macron entend renforcer les intercommunalités au détriment des maires.
Dans les deux cas, la démocratie de proximité est mise à mal.
-De plus, il veut introduire une dose de proportionnelle, ce qui va rendre le pays largement ingouvernable.
M. Macron est un démolisseur de la démocratie représentative.
Les économies à réaliser ne sont pas à faire au niveau de la Représentation nationale mais au niveau de l’organisation territoriale de la République, ce dix-mille feuilles composé des communes, des intercommunalités, des départements, des métropoles et des régions mastodontes.
C’est sur ce dix-mille feuilles territorial que les simplifications doivent porter car il constitue aujourd’hui une machine à dépenses publiques.
En montrant du doigt les parlementaires, M. Macron cède à la plus basse des démagogies, et surtout il veut gouverner avec verticalité, c’est-à-dire en faisant prévaloir le pouvoir technocratique de la haute administration, le seul monde qu'il connait bien !
Il est clair qu’il ne veut pas être gêné par un Parlement indépendant et critique.
En outre, le discours du Congrès – 90 minutes, montre en main – a donné lieu à l'énoncé d'une série de platitudes, de lieux communs sans qu’apparaisse au fond un projet réaliste et opérationnel pour la Nation.
On est en droit de poser la question : et maintenant, chef, que fait-on ?
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