Le 25 novembre: Fête de Sainte-Catherine : patronne des jeunes filles
Au début du 20e siècle, les vieilles filles invoquaient la sainte le jour de sa fête en ces termes :
" Sainte Catherine, sainte Catherine, aide-moi. Et promets de ne pas me laisser mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine; mais plutôt un que pas du tout. "
Vierge et martyre chrétienne du 4e siècle, Catherine aurait vécu à Alexandrie. On dit que l'empereur Maxence qui, ayant vainement tenté de l'épouser, l'aurait fait emprisonner. Plus tard, elle subit le supplice de la roue : la machine, construite spécialement à son intention, comportait quatre roues munies de pointe de fer qui devaient la déchiqueter. La jeune fille résista si bien qu'on dut l'étêter.
Le culte de la Sainte-Catherine ne s'est pourtant répandu qu'au Moyen Âge (12e siècle) : fiancée mystique de Jésus Christ dans la tradition chrétienne, elle devint la patronne des jeunes filles vierges (les catherinettes) qui habillaient et coiffaient sa statue le 25 novembre. D'où l'expression " coiffer la sainte Catherine " pour désigner les célibataires qui atteignent l'âge de 25 ans et que l'on fêtait encore au début du siècle le 25 novembre.
La légende attribue l'invention de la tire Sainte-Catherine (dite aussi tire à la mélasse) à Marguerite Bourgeoys, la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal qui aurait voulu attirer à elle les jeunes Indiens pour les instruire. D'où l'appellation " tire ". En fait, comme l'indique Jean Provencher dans Les 4 saisons de la vallée du Saint-Laurent, la dénomination " viendrait tout simplement du fait que le mélange d'ingrédients à cuire, puis refroidi, est étiré aussi vivement et aussi longtemps que possible, devenant alors d'un beau jaune clair. "
Les commentaires récents