Le Printemps est là
Quand les roses d’Ispahan éclosent
Et que je devine ton parfum
J’aimerai alors que tu oses
Être là à tous mes lendemains…
Mais le Printemps est là…
Car ton corps aux effluves d’argan
Invite mes mains passagères
À y dessiner en insolent
Des esquisses trop cavalières…
Mais le Printemps est là…
Quand elles sont à demi ouvertes
Tes lèvres nacrées rouge brillant
Sont les plus troubles découvertes
Qu’attend ma bouche assurément…
Mais le Printemps est là…
L’hiver est mort, mort depuis longtemps
Devant le mur de Jérusalem
Les prières ont foutu le camp
La foi n’est plus qu’un long poème…
Mais le Printemps est là…
Toi, toi, ma plus belle des saisons
Je t’aime, à chaque jour je t’aime.
À ça, ne cherche pas de raison
Car je ne la sais pas moi-même.
Jean-Michel de Cauville
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