La position de la France sur la très délicate question des lieux saints à Jérusalem.
Mes chers collègues,
Ma question s’adresse à monsieur le Premier Ministre et concerne la position de la France sur la très délicate question des lieux saints à Jérusalem.
Le 16 avril dernier, à l’UNESCO, la France a malheureusement voté pour une résolution portée, nous dit-on, par des pays arabes modérés, mais où figurent le Soudan.
Les termes de cette résolution sont une injure à l’histoire, pire que cela, une négation de l’existence même de ce qu’il y a de plus sacré pour le peuple juif : le Mont du Temple.
Dans la communauté juive de France, l’émoi est considérable. Est-ce donc ainsi que la France compte faire progresser, à la fin du mois, le processus de paix, cette paix que nous appelons tous de nos vœux ?
Mardi, à l’Assemblée Nationale, monsieur le Ministre des Affaires étrangères, avait l’air embarrassé.
Hier, monsieur le Premier Ministre, a dit « regretter vivement ce vote de la France ». Le Président de la République, lui-même, a exprimé des regrets ayant l’air surpris que ce texte soit interprété de cette manière.
C’est à se demander si quelqu’un l’avait lu.
Alors deux questions viennent immédiatement à l’esprit :
- qui détermine et conduit aujourd’hui la politique étrangère de la France ?
- et plus précisément qui a autorisé notre représentant à l’UNESCO à voter en faveur de cette résolution ?
Philippe Dallier
Vice président du Groupe Les Républicains au Sénat
Président du Comté départemental Les Républicains du 93
Sénateur/Maire des Pavillons Sous Bois
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