"Bien qu'on m'ait salué, en leur nom, de moderne Attila, de Robespierre à cheval, tous savent mieux dans le fond de leur cœur que, si je l'avais été, je régnerais encore peut-être ; mais eux, bien sûrement et depuis longtemps, ils ne régneraient plus." (à propos de ses ennemis : l'empereur d'Autriche François Ier, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et le Tsar de Russie Alexandre Ier).
"Vos souverains, nés sur le trône, peuvent se laisser battre vingt fois et rentrer toujours dans leurs capitales : moi je ne le puis pas parce que je suis un soldat parvenu. Ma domination ne survivra pas au jour où j'aurai cessé d'être fort et par conséquent d'être craint."
"Si les crimes et les délits augmentent, c'est une preuve que la misère s'accroît, que la société est mal gouvernée. Leur diminution est la preuve du contraire."
"On parle de mon amour pour la guerre, mais n'ai-je pas été constamment occupé à me défendre ? Ai-je remporté une seule grande victoire que je n'aie immédiatement proposé la paix ?"
"J'ai un cœur, mais c'est un cœur de souverain; je ne m'apitoie pas sur les larmes d'une duchesse, mais je suis touché des maux des peuples."
"Je voudrais être ma postérité, et assister à ce qu'un poète me ferait penser, sentir et dire."
L'Empereur Napoléon Ier
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