Les penchants idéologiques de l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem sont connus ! Dans un rebond publié par le quotidien Libération, journal de même bord politique, et intitulé « Mahmoud Abbas, au bout de son long périple de paix », ces derniers se vérifient allègrement. Une tendance qui se retrouve non pas uniquement dans ses points de vue mais dans tous ses reportages. Ce qui doit, quelque part, interpeller le lectorat consommateur d’informations mais non pas sympathisant du parti pris de Charles Enderlin.
La déontologie journalistique n’est plus ce qu’elle était !
De ce texte concernant le Président de L’Autorité palestinienne, il en ressort qu’Israël, par son ‘’entêtement à refuser la paix’’, perdra un interlocuteur réellement ‘’pacifique’’. Son successeur, nous dit-il, « sera probablement Marwan Barghouti, le dirigeant du Fatah qui purge une peine de prison en Israël » (sic). D’ailleurs, nous rappelle t-il encore, «A Ramallah a été également évoquée la dissolution pure et simple de l’autorité autonome. Mahmoud Abbas, y pense. De temps à autre, il se tourne vers ses principaux conseillers pour leur dire: «Un jour peut-être, vous devrez aller voir Benyamin Netanyahou et lui demander comment il veut organiser la réoccupation de la Cisjordanie. Ville par ville? Secteur par secteur ? ».
Méthode propagandiste qui consiste à apeurer pour mieux faire avancer son agenda politique ! Le peuple israélien en tremble d’avance !
A bien lire entre les lignes, le départ de Mahmoud Abbas -encore surnommé de nos jours par ses proches par son nom de guerre Abou Mazen- serait donc une véritable ‘’catastrophe’’ pour l’état hébreu. Ainsi, mentionne t-il -pour bien implanter cette donnée- que « La droite l’accuse d’avoir refusé l’accord généreux qui lui aurait été proposé (le 13 septembre 2008 nda) ». Mais non ! « Faux! Affirme Tzipi Livni, ministre des Affaires étrangères à l’époque. Les négociations, dit-elle, avaient considérablement avancé et n’ont été interrompues que par la crise politique en Israël » (re sic).
C’est pourtant ce même Mahmoud Abbas qui avait jugé, alors, « que le fossé entre les positions israéliennes et palestiniennes était trop grand ».
Cependant, à lire l’entretien qu’Ehud Olmert donna en juillet 2009 à Aluf Benn, chroniqueur du Haaretz les concessions israéliennes interpellent l’intelligence :
« -des échanges de terres pour parvenir pour les Palestiniens à une surface équivalent à 100% des territoires conquis en 1967.
-un nombre très limité de réfugiés admis à rentrer en Israël (de l'ordre de 3 000 personnes sur plusieurs centaines de milliers.)
- un statut international pour la vieille ville de Jérusalem, le Mont Sion et le Mont des Oliviers ("holy basin".) ».
Précisions que ne donne pas Charles Enderlin à ses lecteurs, et qui questionnent donc tout quidam honnête sur l’étendue du «fossé» entre les positions des belligérants. Concernerait-il, outre l’exigence d’une main mise totale sur le Mont du Temple plutôt qu’une internationalisation de la ville sainte, le refus du ‘’pacifiste’’ Abou Mazen de reconnaître Israël comme état du peuple juif ainsi que sa revendication de voir des centaines de milliers de « réfugiés » devenir israéliens pour mieux contribuer, par la démographie, à son éradication ?
La suite ici: http://victor-perez.blogspot.com/2011/09/charles-enderlin-lavocat-de-mahmoud.html
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