Tu ouvriras certainement ta main à ton frère
Un jour, le Gaon Rabbi Yé’hezkel Abramsky, auteur du livre «‘Hazon Yé’hezkel», est venu rendre visite au Admour de Gour, Rabbi Israël Alter,et il le trouva assis en train d’étudier la paracha de la semaine, qui était la parachat Réé. Rabbi Yé’hezkel lui dit: «J’ai du mal à comprendre la signification du verset :
«c’est pourquoi Je vous ordonne en disant: tu ouvriras certainement».
Que signifie la double expression «Je vous ordonne en disant» ? Le mot «en disant» paraît superflu.»
Le Admour répondit: «J’ai dans la poche une réponse, mais je crains de la donner.
- Pourquoi? s’étonna Rabbi Yé’hezkel.
-Parce quec’est un enseignement typiquement ‘hassidique», répondit le Admour avec un sourire. Rabbi Yé’hezkel lui dit: «Si c’est la vérité, nous accepterons la vérité de celui qui la dit.»
Le Admour dit: «J’ai entendu au nom de Rabbi Its’hak de Warka que les Sages ont dit: «Celui qui donne un sou à un pauvre reçoit six
bénédictions, et celui qui donne des bonnes paroles à un pauvre reçoit onze bénédictions.» C’est donc une mitsva spéciale de dire de
bonnes paroles à un pauvre quand on lui donne de la tsédaka, à cause de la peine qu’il a d’avoir besoin des autres. Par conséquent c’est la signification du verset: «Je t’ordonne», Hachem nous ordonne, «pour dire», que tu dises au pauvre quand tu lui donnes de la tsédaka: «tu ouvriras certainement la main», que ton coeur n’en souffre pas, le jour viendra où tu t’enrichiras toi-même et tu auras besoin d’ouvrirla main et de donner aux autres…
Shabbat Chalom à tous !
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