Déclarations de l'entraîneur du Paris Saint Germain:
Après notre non-match à Lille, j’avais jugé primordial de retrouver unité et solidarité. Il fallait relever la tête tous ensemble et prouver que nous sommes de vrais compétiteurs. Une prise de conscience collective en quelque sorte, que j’ai ressentie lors de la rencontre qui suivait contre Monaco. J’ai retrouvé des joueurs agressifs, révoltés, et malgré la défaite, j’ai énormément aimé le comportement de mon équipe ce soir là. Et puis, face à un gardien en état de grâce comme Stéphane Ruffier, on aurait pu jouer 3 ou 4 heures sans être sûr de marquer…
Forcément, après 3 défaites de suite, notre confiance était alors entamée et nous avions la pression, même pour ce tour de coupe contre Evian, une équipe de National. C’était typiquement un match-piège, mais de toute façon, au PSG, chaque rencontre est synonyme de pression.
La victoire a permis de casser la spirale négative, même si j’ai senti au début une certaine fébrilité chez mes joueurs qui m’a un peu agacé. Le but marqué par Guillaume Hoarau dans le temps additionnel était très important : non seulement il nous assurait définitivement la qualification, mais il constituait aussi une belle récompense pour tous les efforts qu’il a fourni pour revenir.
Dimanche soir, nous allions à Lyon avec l’idée de faire le meilleur match possible et de ramener des points. Nous avions les qualités et les moyens pour le faire, et en marquant les premiers, on pensait franchement avoir fait le plus dur. Ensuite, on a eu plusieurs occasions de « tuer » la rencontre et on n ‘en a pas été capable. Les Lyonnais avaient alors la porte entre-ouverte pour revenir, surtout après l’expulsion qui nous a fait beaucoup de tort. Ce qui est le plus inacceptable à mes yeux, c’est de prendre deux buts sur coup de pied arrêté. Pour tout cela, cette défaite me laisse beaucoup de regrets.
A bientôt.
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