Vous les rencontrer souvent parmi vos amies. Elles sont toujours très occupées, très prises, très agitées. Elle n'ont le temps de rien.
Elles paraissent si fortes et dépensent tant d'énergie.
Mais qui sont-elles ces femmes? Qui y a t'il derrière l'apparence de la femme affairées?
C'est pour ces femmes que j'ai écris ce poème.
Pour une amie aussi que j'ai découvert il y a peu et qui dit n'avoir jamais le temps. Elle vous place dans un créneau, un laps de temps, un moment, entre deux occupations, deux rendez-vous, deux conférences.
Pourtant un jour, au détour d'un verre, j'ai senti une fêlure. Son masque s'est, un moment, abaissé. Il y avait dans ce regard une telle tristesse. Moi j'étais heureux de cette confiance car c'est un don si rare qu'il faut le mériter et le préserver.
Je sais que bien que d'autres femmes se retrouveront dans ce poème. Je leur dédie...
Femme pressée
Pas le temps de songer, de s’arrêter.
La dame pressée s’échappe, s’enfuit
D’un temps, d'un grand vide, une vie.
Elle s’évite et se plonge, pour oublier,
En vaines réunions et conférences.
En prétextes de bonne conscience.
Oublier hier, ne pas voir aujourd’hui.
Oublier le temps, les gens qui s’agitent.
S’oublier alors que demain s’invite !
Pas le temps de songer, de regarder.
La dame pressée s’échappe et fuit
Son temps et le grand vide d’une vie.
Oublier qu’elle est seule désormais.
S’enivrant de paroles sans importance.
Pour oublier le vide de son existence.
Seule, au fond d’un lit froid sans envie.
Ce sont ses larmes qui prouvent sa vie.
Elle, si avide d’une tendre présence.
Un grand silence répond à l’absence.
Gérard Brazon
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