11ème Journée du Championnat de France: PSG/Toulouse, devant 41.610 Supporters ! (0 à 1)
Le Guen : « Erreurs grossières »
Toujours aussi posé, que son équipe flambe ou déçoive, Paul Le Guen a expliqué très sereinement que la défaite du Paris-SG contre Toulouse (0-1) était en partie due à un manque de fraîcheur. L'entraîneur parisien, qui a aligné le même onze de départ qu'au vélodrome dimanche (4-2), sent son équipe limité physiquement mais assure ne rien découvrir. S'il pense que ses joueurs ont un peu manqué de réussite, il n'oublie pas de rappeller que la blessure de Pancrate fut pour lui le premier tournant décisif du match. Echanges.
« Paul Le Guen, comment analysez-vous cette défaite ?
Je suis déçu mais pas abattu. Je ne suis pas un doux rêveur. Je connais la valeur de mon effectif. La saison va être dure... Je pense que l'on peut arriver à de bonnes choses mais à condition de rester solide et compact. Il faut se battre et moi je suis prêt à le faire.
Ce revers n'est-il pas du à un manque de fraîcheur ?
Je pense que c'est une des raisons mais il ne faut pas occulter la performance de Toulouse. Le TFC a bien manoeuvré et ça a compté. Cette équipe a de vraies qualités. J'ai vu des Toulousains puissants et bien organisés.
Quelles sont les autres explications ?
On fait vraiment des erreurs grossières. L'équipe s'est désunie une fois le but encaissé. Elle sentait certainement qu'elle n'avait pas la force pour aller chercher l'égalisation. Cela me rappelle le match face à Grenoble (0-1) : on joue, on s'impatiente un peu et on offre des solutions à l'adversaire. On avait pourtant tenté de retenir la leçon.
Regrettez-vous d'avoir aligné la même équipe ?
Non, je n'ai pas de regrets. J'y avais réfléchi avant. On ne peut pas changer l'équipe à chaque fois. Je suis convaincu que certains ont et auront du mal à enchaîner les matches. C'est difficile, pour cet effectif, de jouer tous les trois jours. Je dois le prendre compte dans mes réflexions. Ce n'est pas une chose que je découvre. Quand j'ai décidé de mettre des jeunes à Schalke, je sentais le nécessité d'avoir de la fraîcheur. Je le dis depuis le début de saison, nous n'avons aucune marge. Et quand il n'y en a plus du tout comme ce soir, ce que nous devons espérer, c'est de pouvoir ouvrir le score. Ce qui n'a pas été le cas...
Pensez-vous qu'il s'agit d'un problème mental ?
On a joué à 21 heures à Marseille, on est vite rentrés mais on joue ensuite le mercredi soir... Il faut avoir le petit coup de pouce. On le n'a pas eu même si nous avons eu des occasions, notamment sur coups de pied arrêtés. On a eu des tentatives en première période mais sans réussite. Et ensuite, l'équipe reste à la merci de ce qu'il s'est passé en fin de match.
L'adversaire était-il vraiment meilleur ?
Toulouse nous a attendu de manière organisé. Et ça, Toulouse sait faire. On n'est pas la première équipe piégée. Je trouve cependant que, contrairement au match de Marseille, on n'a pas été servi par les circonstances. On perd Fabrice (Pancrate) assez tôt dans le match et il a son importance depuis le début de saison. On est obligés de faire entrer Ludo (Giuly) plus tôt que prévu. J'avais prévu un remplacement à l'heure de jeu. Ce ne sont pas des excuses mais des circonstances qui sont préjudiciables.
Votre équipe, capable de gagner à Marseille mais aussi de perdre à domicile contre Grenoble et Toulouse, se situe où exactement ?
Ecoutez, je suis très vigilant. A Lyon, j'ai assumé les ambitions. Ici, je pense être conscient des forces et des faiblesses de l'effectif. Des forces il y en a, mais il y a aussi des manques. Et il faut tenter de les améliorer au fur et à mesure. Par de l'entraînement mais aussi en prenant des bonnes décisions dans la gestion de l'effectif. Et il ne faut jamais se décourager. Désormais, il faut préparer le déplacement à Nice, qui arrive dans trois jours.»
Propos recueillis par David MICHEL, au Parc des Princes
Source: L'Equipe.fr
Photos: site officiel du PSG
Kezman furieux ! | |
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Le journal "Le Parisien" rapporte qu'hier soir, après la défaite du PSG face à Toulouse (0-1), l'attaquant serbe Mateja Kezman, mécontent, a voulu s'exprimer en salle de presse et en aurait été dissuadé par Bruno Skropeta. |
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