À l’évidence notre monde subit depuis peu d’années un conflit entre deux concepts touchant notre société.
D’un côté un ordre sclérosant, tatillon, frisant le terrorisme du politiquement correct ou du religieusement correct, ancré sur le pouvoir et l’argent, où seule la loi manipulée par une élite a vocation d’être prise en compte. Dans cet ensemble, l’être humain a laissé place au citoyen et ce dernier a été poussé vers une case communautaire, un ghetto qui deviendra l’étiquette dont on l’affublera désormais.
D’un autre côté existe, heureusement, une prise de conscience pour replacer l’Homme au centre de nos préoccupations, un Homme apte à vivre debout, à devenir responsable, forgé par le respect que l’on doit à sa dignité et à sa diversité. Dans cette société “idéale” mais vers laquelle tout doit tendre, nous nous appuyons sur le droit, sur la justice immanente, sur l’Amour et sur la part sacré existant au fond de chaque âme.
Concrètement la lutte entreprise actuellement par les USA, champions du démocratiquement correct, soutenus par une partie de l’Occident, les oppose au religieusement correct de l’Islam intégriste. Ce jeu planétaire se déroule sur le tapis des gisements pétrolifères avec pour toile de fond l’arme suprême…
La France, quant à elle, a de tout temps eu vocation à apporter un souffle de liberté. Celle-ci, comme la vie, s’enseigne. Pourquoi ne pas indiquer aux jeunes les axes essentiels d’une réflexion qui puisse les aider à construire leur vie, à bâtir leur destin dans le cadre d’une société qui pourrait être pluraliste et harmonieuse ?
Malheureusement la bataille de l’éducation, fondement de notre civilisation, est sans cesse remise sur le chantier et les conservateurs sont dans la rue car ils s’amusent plus à casser que de construire. Le système éducatif français est sous l’emprise de préjugés de castes et la peur de l’avenir paralyse les cerveaux.
Alors on taxe les pauvres pour subventionner l’éducation des riches qui, eux, interdisent que l’on touche à leur privilège. C’est à ce niveau qu’existe le véritable choc des civilisations.
Etre responsable est le premier pas pour assumer et épanouir sa personnalité et ce n’est pas en quémandant l’aide de ses parents ou de l’Etat que l’on développe sa dignité. Lorsque l’on comprendra que la liberté est une exigence, on admettra qu’il faille protéger celles des autres, à commencer par les plus faibles et les plus démunis.
Le Comte de Paris
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