L’ère de la Nouvelle Glaciation.
Il y a quelques années, j’avais lu un rapport du “Club de Rome”, précurseur des rencontres de Davos. Il préconisait d’instaurer la “rareté” dans les marchés afin de créer un fossé entre des élites de plus en plus riches et les reste de la société de plus en plus pauvre.
Le mondialisme est en mesure d’accomplir ce voeux monstrueux. La loi, voulue et acceptée, du profit le plus élevé résultant du moindre effort et du moindre travail pousse une grande partie des gens à se lancer dans la spéculation pour basculer bien vite dans le vol, voire le pillage.
Ainsi, avons-nous assisté, impuissants, au super “casse” du siècle lorsque les armées d’une partie de l’Occident ont fait main basse sur le pétrole irakien comme sur les oeuvres d’art es musées de Bagdad.
Mais ce dynamisme de l’économie mondialiste n’est en fait que la dynamique de la consommation souvent traduite par l’image du Kleenex jetable. Nous nous trouvons, en réalité, dans une économie virtuelle qui préfigure le déclin industriel de l’Occident. Et les délocalisations générées par le système donnent un avant-goût de la désertification industrielle. En attendant, le déficit commercial américain ajouté à celui des Européens devient un monstre ingérable.
Notre civilisation du luxe et du gâchis devra inéluctablement laisser place à une nouvelle société au comportement raisonnable et pondéré dans ses appétits. Cette nouvelle société doit d’ores et déjà être inventée. Les mots de solidarité et d’amour devront reprendre leur véritable sens et être remis au pratique. Souhaitons-le.
Il est vital pour la survie de notre globe terrestre de mettre de l’ordre dans la nature non pas selon un planning commercial mais bien selon les lois de la Nature. Commençons par réduire les émissions de gaz à effets de serre et en particulier le gaz carbonique. Après le réchauffement de notre climat viendra une nouvelle ère de glaciation. c’est scientifiquement annoncé.
Afin de retarder cette échéance et peut-être d’en réduire la portée, tentons de redonner sa place à la Nature avant qu’elle ne la reprenne de force avec tous les dégâts que cela suppose, comme ce fut le cas en Thaïlande, au Portugal et dernièrement en Louisiane.
Ce qui se passe actuellement au Portugal est exemplaire. Ce pays reçoit de Bruxelles des aides financières. Cette manne réveille chez les paysans Lusitaniens leurs qualités de maçon. Ils pensent gagner vite et plus en bétonnant la côte atlantique pour y attirer le touriste. Les champs abandonnés seront plantés d’eucalyptus, espèce croissant rapidement et très rentable. Alors, la sécheresse aidant, le Portugal flambe et s’appauvrit. La Nature reprend toujours ses droits.
C’est pourquoi il faut raison garder et repenser l’aménagement du territoire, non pas en fonction d’argent rapide, mais en tenant compte des paramètres constitutifs de cette nature qui compose nos paysages. Il est donc urgent de remettre l’agriculture à sa juste place en tant que source biologique nourricière mais également comme protectrice de la nature. Souhaitons cependant que la modernisation forcée n’ait pas coupé l’agriculture de l’amour et de la connaissance de sa terre !
Il faut également repenser toute notre politique énergétique malgré les lobbies de l’atome, de l’électricité et de la chimie. Souvenons-nous que note planète n’a que 218 ans de ressources de charbon, 41 ans de pétrole, 63 ans et de gaz et 71 ans d’uranium.
Il est urgent, d’ores et déjà, de mettre en place les énergies de substitution. Elles existent et la majorité de celles-ci ne sont pas polluantes. Ayons l’intelligence de prévoir enfin l’avenir.
Gouverner c’est prévoir dit-on ! A vous d’agir, Mesdames et Messieurs de la politique mondialiste. Mais pensez en priorité aux gens et à l’avenir de nos enfants.
Le Comte de Paris
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