Elections au Consistoire Central : en parler ou ne pas en parler.
Un candidat à la présidence à cette institution m’a publiquement et poliment reproché – hier soir – lors d’une réunion à Paris de relater dans mon blog quelques-uns des épisodes de la campagne.
Au motif qu’un blog peut être consulté par un très large public.
C’est vrai, l’apparition récente des nouvelles technologies et du Web et leur appropriation par des millions d’acteurs bouleversent des habitudes anciennes.
Il y a peu de temps encore la diffusion de l’information concernant ce type de campagne dans des associations cultuelles restait limitée à un petit cercle de responsables ou dirigeants avertis.
Je crois qu’il faudra désormais s’habituer à ce que le débat soit très largement ouvert. L’élection du Consistoire central concerne tout de même 600 000 citoyens français.
De plus, je ne suis pas favorable à un repli communautariste de la communauté juive française sur elle-même.
Je trouve même très sain qu’elle puisse débattre – à ciel ouvert – sur ses questions d’actualité qui la concerne et favoriser le dialogue avec la République et ses représentants. Le Consistoire vit depuis deux siècles au cœur de la cité et il existe depuis des siècles des échanges entre les cultures juive et française. Pourquoi le nier ?
Je poursuivrais donc ma relation personnelle des élections au Consistoire Central. En toute liberté.
S’agissant de la réunion d’hier, il n’y a pas grand-chose à en dire : le candidat en question n’a guère été convaincant. La faute peut-être à une salle aux deux tiers vide...
Jack-Yves Bohbot (Membre du Consistoire et Coneiller UMP du XIème arrondissement de Paris)
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