«Cette longue bataille s'est conclue par notre victoire. J'ai la ferme intention d'être le maire de tous les Romains», a notamment déclaré Alemanno. Crédits photo : AP
Après 15 ans aux mains de la gauche, la mairie de la capitale italienne revient à l'ancien néo-fasciste Gianni Alemanno.
Le candidat de la droite à la mairie de Rome, Gianni Alemanno, a remporté la victoire lundi au terme du second tour de l'élection municipale à Rome. «Cette longue bataille s'est conclue par notre victoire. J'ai la ferme intention d'être le maire de tous les Romains. Je remercie ceux qui ont voté pour moi et aussi ceux qui ont fait un autre choix que je respecte», a déclaré à la presse Gianni Alemanno. Et ce avant même la publication des résultats officiels.
Selon les résultats définitifs publiés lundi soir par le ministère de l'Intérieur, le candidat du Parti du peuple de la Liberté (PDL), ancien néo-fasciste passé au parti conservateur Alliance nationale, a rassemblé 53,6% des voix contre 46,4% à son adversaire de gauche Francesco Rutelli, vice-premier ministre et ministre de la Culture dans le gouvernement sortant de Romano Prodi. Rutelli, 54 ans, a occupé le siège de maire de Rome entre 1993 et 2001. Alemanno, 50 ans, est l'ancien ministre de l'Agriculture de Silvio Berlusconi.
C'est «une victoire historique», s'est félicité le futur chef du gouvernement Silvio Berlusconi, leader du PDL. Ce résultat constitue un grave revers pour la gauche et en particulier pour le Parti démocrate de Walter Veltroni, maire sortant de la capitale italienne, qui a déjà perdu les législatives des 13 et 14 avril face aux conservateurs de Silvio Berlusconi. Le visage défait, Rutelli a reconnu la victoire de son adversaire, précisant qu'il lui avait téléphoné. La gauche dirigeait la mairie de Rome depuis 15 ans. Au premier tour, Rutelli avait remporté 45% des suffrages, contre 40% aux conservateurs.
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